LE MEZZOGIORNO AU CENTRE DE L’ATTENTION di Carlo Malinconico – Numero 2 – Ottobre 2015

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La « question méridionale » a été ravivée ces derniers mois. Tout d’abord par les données de l’étude SVIMEZ pour le septennat 2007-2014, selon laquelle le Sud de l’Italie a eu ces dernières années une croissance économique plus faible que celle de la Grèce, puis l’article de Roberto Saviano sur l’état d’abandon du Sud, puis l’article du magazine l’Espresso dénonçant le fait que « le Sud a disparu » « Effondrement démographique, fuite des cerveaux, économie immobile, entrepreneuriat absent ». Le mérite de ces publications a été de remettre l’état critique du Sud parmi les objectifs de l’action gouvernementale, le gouvernement ayant indiqué qu’il s’en saisira en octobre. Le ministre du Développement économique a en effet annoncé la convocation des Etats Généraux du Sud.

LE MEZZOGIORNO AU CENTRE DE L’ATTENTION

 

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Le Sud constitue une opportunité qui peut bénéficier au pays tant sur le plan économique que sur les autres plans, grâce aux énergies et aux ressources qu’il recèle et au potentiel de réhabilitation et de développement que des actions bien ciblées peuvent libérer.

Bien sûr, comme le note le rapport SVIMEZ, l’entreprise n’est pas facile, mais les résultats peuvent être significatifs. Dans le cadre général – certainement peu brillant – des résultats de notre pays, les chiffres concernant le Sud montrent une baisse plus importante que la moyenne nationale: qu’il s’agisse de l’investissement ou de l’emploi, de la capitalisation ou de la taille des entreprises ou de leur capacité productive. Il n’est pas négligeable que les exportations qui expliquent une grande partie de l’amélioration – bien que modeste – de la situation économique du Centre-Nord, ne se développent pas, pour des raisons structurelles, dans le Sud. La crainte est que ces facteurs ne se traduisent par une spirale qui conduise à la désertification du Sud, avec des scénarios allant de la dépression économique à l’émigration des jeunes en quête de formation ou d’emploi. Cela causerait un dommage énorme l’ensemble de la communauté nationale. Le Sud est traditionnellement complémentaire à l’économie du Nord et l’absence de demande intérieure qui affecte l’économie du Nord, bénéficierait certainement d’une augmentation de cette dernière, qui a diminué précisément dans le Sud et qui, en cas de reprise, donnerait une impulsion majeure à l’ensemble de l’économie nationale. Voilà pourquoi le Sud ne devrait pas être considérée comme un problème mais comme une opportunité et il convient de concentrer les efforts pour redonner un élan au Sud et, avec lui, au pays. La mission de la politique industrielle doit être d’indiquer aux institutions et aux entreprises des priorités et des objectifs à atteindre, de sorte que les efforts soient coordonnés et efficaces. Les ressources publiques et privées sont limitées, il donc indispensable de les concentrer sur quelques objectifs jugés essentiels. Bien sûr, il faut s’inspirer des analyses de la Banque d’Italie, de SVIMEZ et d’autres instituts, pour en dégager des axes d’actions. Sans oublier que les institutions peuvent faire beaucoup si elles peuvent identifier des priorités, des moyens d’accélérer et de concentrer les compétences nécessaires pour atteindre ces objectifs. Bref, beaucoup peut être fait pour soutenir l’action des opérateurs privés même sans l’utilisation de ressources publiques et sans recours à des outils exceptionnels. 
L’idée de convoquer des Etats Généraux du Mezzogiorno, annoncé par le Ministre du Développement Economique est digne d’encouragement. Les Etats Généraux n’appartiennent pas à la tradition de notre pays. Mais l’esprit et le but en sont partagés. Les institutions nationales et locales, les universités, les opérateurs économiques et financiers, les syndicats doivent pouvoir exprimer leurs points de vue dans le cadre d’une consultation publique et transparente ou d’une conférence institutionnelle élargie aux citoyens, d’un débat public avec un calendrier prédéfini. Puis chacun prendra ses décisions dans sa sphère de compétences. Il ne s’agit pas d’une forme de concertation paralysante avec droits de vote, mais d’une discussion commune qui permette également de créer des synergies entre les institutions, notamment locales ou à compétences territoriales définies, afin d’assurer la coordination des politiques et des actions sur le territoire.
Des propositions qui pourraient être soumises à cette consultation peuvent déjà être avancées.
Il convient de privilégier parmi les initiatives économiques celles qui investissent dans les filières productives (global value chain) en particulier le secteur agro-alimentaire et les services, ces derniers constituant au Sud le secteur qui montré une croissance majeure, et dans les infrastructures, en particulier les services publics de mobilité et les réseaux.

La nécessité, ressentie par tous, de mettre à nouveau le Mezzogiorno au centre de l’attention nationale doit être considérée non pas comme un problème insoluble, mais comme une grande chance, non seulement pour le Sud, mais pour tout le pays.

Le Sud n’a pas besoin de grands travaux, ils ne sont en tout cas pas une priorité, mais d’un entretien adapté du territoire, des infrastructures existantes et de l’environnement, avec des interventions qui auraient l’avantage d’un retour immédiat en termes économiques, et de résultats rapides sur l’activité économique et touristique.

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ce qui frappe le voyageur c’est le mythe, la légende qui figure derrière chaque lieu, symbole, rocher, buisson ou falaise. Ici, plus que dans toute autre partie de notre pays, la nature et les choses sont vivantes et racontent des histoires et des traditions.

La base de tout est la légalité. Elle doit constituer l’engagement de l’Etat à assurer la sécurité des citoyens et des opérateurs. Il faut favoriser particulièrement dans le Sud la création de centres d’excellence

La valorisation du patrimoine artistique, historique, et archéologique – qui constitue la vraie richesse naturelle du Sud – requiert un ensemble de compétences qui heureusement existent déjà, mais aussi une communication plus efficace et la définition de parcours de qualité qui expriment ces valeurs. Il faudrait utiliser au mieux les moyens modernes d’accès à l’information et la “mise en réseau” des connaissances et expériences, afin de créer les synergies nécessaires au développement et en faciliter l’accès: un Portail Pour le Sud, autour duquel solliciter la création, par des universitaires et des étudiants, d’applications pour faciliter l’accès aux utilisateurs. Les administrations, les universités et les opérateurs peuvent coopérer dans ce but.
Last but not least, la formation. Les universités doivent trouver de meilleures formes d’intégration et de coordination des cours, pour éviter les chevauchements préjudiciables. Il conviendrait ensuite de se concentrer sur les centres d’excellence, de les identifier et de les favoriser. Des cours de formation post universitaires peuvent être institués pour soutenir la création de spin-off dans les secteurs économiques les plus prometteurs, identifiés dans les axes de développement, des parcours qui impliquent les universitaires, les diplômés et les opérateurs économiques.

pour inciter les jeunes à entreprendre des carrières dans la magistrature et les forces armées et de police.
Il ne s’agit bien sûr que de quelques idées. Il peut s’en trouver d’autres et des meilleures, avec une conviction : que le Sud, malgré les critiques qui ont récemment ressurgi, est une grande opportunité de croissance, un laboratoire dans lequel peuvent être expérimentées des voies utiles à l’ensemble du pays. L’énergie et la volonté sont là et il peut être fait appel à ceux qui dans le Sud croient et sont prêts à adhérer, de manière désintéressée, à une «mobilisation» des intelligences qui puissent contribuer à concevoir un nouveau démarrage. Ce serait un autre don du Sud.

A cette fin il serait utile de s’inspirer de ce qui a été réalisé dans d’autres pays européens sur les Zones Economiques Spéciales (ZES) qui, comme l’explique l’étude SVIMEZ, sont «les zones caractérisées par la présence d’un port … et dans lesquelles sont appliqués des systèmes de traitement douanier spécifiques, des exonérations fiscales, des facilités administratives et de services aux entreprises, dans le but principal d’attirer des investisseurs étrangers ». Les avantages fiscaux prévus par l’UE devraient être utilisés dans ces ZES. Dans le Sud, les ZES pourraient être établies dans les zones portuaires transhipment de Gioia Tauro, Tarente et Catane. Sans oublier que les grands réseaux qui transportent le gaz, et sont essentiels pour la production d’énergie, ont différents points d’accès dans notre Mezzogiorno et de là, rayonnent dans le reste du continent: quatre gazoducs partent de la rive sud de la Méditerranée vers l’Europe, deux d’entre eux vers le sud de l’Italie: le Transmed qui de l’Algérie traverse la Tunisie pour arriver à Mazara del Vallo, le Greenstream, qui de la Libye arrive à Gela; et d’autres sont prévus: le gazoduc Galsi entre l’Algérie et la Sardaigne puis vers Piombino; le TAP – le gazoduc trans-andriatique, qui traversera la Grèce et l’Albanie pour rejoindre le réseau italien à Salento; l’Interconnexion Grèce-Italie (Port d’Otrante).
Pour financer ces interventions il convient d’utiliser au mieux les Fonds Structurels pour la période 2014-2020. Là aussi, une coopération mutuelle est nécessaire. Il existe en effet des administrations et des régions capables plus que d’autres de partager leurs connaissances sur les modalités d’accession à ces fonds. Le transfert de ces best practice constituerait une valeur ajoutée à exploiter, par le détachement d’experts des meilleures administrations dans celles moins efficaces, ou l’envoi d’employés de ces dernières dans les premières pour apprendre les méthodes les plus adaptées. La Conférence Etat-Régions pourrait donner une impulsion au processus.
Une autre ressource clé de notre Mezzogiorno sont la culture et les paysages. Ce n’est pas seulement la beauté des panoramas ou des monuments historiques ou archéologiques qui surprend le visiteur mais le caractère évocateur de cette beauté. Qu’il s’agisse des bronzes de Riace, ou de la Vallée des Temples d’Agrigente, du théâtre grec de Syracuse, de Paestum, de Pompéi ou d’Herculanum, de la campagne du Salento, du Cretto Burri ou des Sassi de Matera,

 

IL MEZZOGIORNO NEL FUOCO DELL’ATTENZIONE di Carlo Malinconico – Numero 2 – Ottobre 2015

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Si è riaccesa negli ultimi mesi la “questione meridionale”. Prima i dati della ricerca Svimez per il settennio 2007-2014, secondo cui il Mezzogiorno d’Italia ha avuto negli ultimi anni una crescita economica inferiore a quella della Grecia, poi l’articolo di Saviano sullo stato di abbandono del Sud, poi l’articolo de L’Espresso che denuncia “È sparito il Sud” “Crollo demografico. Fuga di cervelli. Economia immobile. Imprenditoria assente”. Il merito di queste denunce è stato quello di riportare le criticità del Sud negli obiettivi dell’azione di Governo, che – a quanto comunicato – se ne occuperà a ottobre prossimo. Il Ministro dello sviluppo economico ha preannunciato la convocazione degli Stati Generali del Sud.

 

IL MEZZOGIORNO NEL FUOCO DELL’ATTENZIONE

 

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Per le energie e le risorse che può esprimere e per il margine di recupero e di sviluppo che azioni ben mirate possono realizzare, il Sud costituisce un’occasione in grado di avvantaggiare i conti, economici e non, del Paese.

Certo, come ricorda il rapporto SVIMEZ l’impresa non è facile, ma i risultati possono essere importanti. Nel generale quadro – non certo brillante – dei risultati del nostro Paese, le cifre che riguardano il Mezzogiorno indicano un arretramento maggiore rispetto alla media nazionale: dagli investimenti all’occupazione, dalla capitalizzazione e dimensione delle imprese alla capacità produttiva. Non insignificante è la considerazione che il traino delle esportazioni, che costituisce gran parte del, sia pur modesto, miglioramento della congiuntura economica del Centro-Nord, non funziona, per ragioni strutturali, al Sud. Il timore è che questi fattori diano luogo ad un avvitamento, che porti alla cosiddetta desertificazione del Sud, con scenari che vanno dalla depressione economica alla fuga dei giovani in cerca di formazione prima ancora che di occupazione. Sarebbe un danno enorme per l’intera comunità nazionale. Il Sud è tradizionalmente complementare all’economia del Nord e la carenza di domanda interna, che affligge l’economia del Nord, certo si avvantaggerebbe di una crescita della domanda interna, che proprio al Sud è maggiormente calata e che, in caso di ripresa, darebbe una spinta importante a tutta l’economia nazionale. Ecco perché il Sud non va visto come un problema ma come un’opportunità ed occorre una concentrazione di sforzi per ridare slancio al Sud e, con esso, al Paese.

L’esigenza, da tutti avvertita, di mettere nuovamente il Mezzogiorno nel fuoco dell’attenzione nazionale deve essere vista non come un problema irresolubile, ma come una grande occasione, non solo per il Sud ma per tutto il Paese.

Non di grandi opere ha necessità il Sud, almeno non come priorità, ma di una robusta manutenzione del territorio, delle infrastrutture esistenti e dell’ambiente, con interventi che avrebbero il pregio di un ritorno immediato in termini economici di effetto della spesa e della fruibilità immediata a vantaggio delle attività economiche e turistiche.

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Certo occorre una politica industriale che dia punti di riferimento precisi e affidabili. Le energie non possono disperdersi in mille rivoli. Occorre procedere con realismo ma anche con determinazione.

Compito della politica industriale deve essere quello di indicare a Istituzioni e imprese le priorità e gli obiettivi da realizzare, in modo che gli sforzi siano coordinati ed efficaci. Le risorse, pubbliche e private, sono limitate e a maggior ragione occorre concentrarle su alcuni obiettivi ritenuti essenziali. Certo si deve partire dalle analisi già elaborate da Banca d’Italia, da SVIMEZ e da altri Istituti, per trarne gli spunti dell’azione di governo. Senza dimenticare che le Istituzioni possono fare molto già se riescono a individuare priorità, descrivere procedimenti accelerati, concentrare le competenze per realizzare detti obiettivi. Insomma, molto si può fare, anche senza impiego di pubbliche risorse e senza ricorso a strumenti straordinari, per sostenere l’azione degli operatori privati.
L’idea della convocazione degli Stati generali del Mezzogiorno, preannunciata dal Ministro dello sviluppo economico appare meritevole d’incoraggiamento. Gli Stati generali non appartengono, invero, alla tradizione del nostro Paese. Ma lo spirito e l’obiettivo sono condivisibili. Istituzioni nazionali e locali, Università, operatori economici e finanziari, sindacati debbono poter esprimere i rispettivi punti di vista in una sorta di consultazione pubblica e trasparente o, se si vuole, una conferenza di servizi allargata al pubblico, un débat public con tempi prefissati. Poi ognuno prenderà le sue determinazioni nell’ambito della propria sfera di competenza. Non una forma di necessaria concertazione paralizzante e con diritti di veto, ma una discussione comune che valga anche a mettere in sinergia le istituzioni, specie locali o con competenza territorialmente delimitata, al fine di assicurare il coordinamento delle direttive e delle azioni sul territorio. 
Possono fin d’ora avanzarsi proposte da sottoporre al vaglio di questa consultazione. 
Tra le iniziative economiche, occorre privilegiare quelle che investono sulle filiere produttive (global value chain), specie della catena alimentare e dei servizi, questi ultimi essendo – oltre tutto – il settore che ha manifestato al Sud la maggiore positività, e sulle infrastrutture, specie quelle dei servizi pubblici di mobilità e sulle reti.

Si potrebbe puntare, a questo fine e prendendo spunto da quanto avvenuto in altri Paesi europei, sulle Zone Economiche Speciali (ZES), che come spiega il rapporto SVIMEZ, sono “aree caratterizzate dalla presenza di un porto … e nelle quali vigono specifici regimi di trattamento doganale, di esenzioni fiscali, di facilitazioni amministrative e di servizi alle imprese, con il principale obiettivo di attrarre investitori stranieri”. E andrebbe percorsa in queste ZES la via della fiscalità di compensazione nell’ambito dell’UE. Nel Mezzogiorno, ZES potrebbero essere costituite nelle aree dei porti transhipment di Gioia Tauro, Taranto e Catania. Senza dimenticare che le grandi reti che trasportano gas e sono essenziali per la produzione dell’energia hanno diversi punti di accesso al nostro Mezzogiorno e da qui si irradiano al resto del continente: dalla riva Sud del Mediterraneo partono quattro gasdotti verso l’Europa, due dei quali verso il Mezzogiorno d’Italia: il Transmed che dall’Algeria attraverso la Tunisia arriva a Mazara del Vallo, il Greenstream, che dalla Libia arriva a Gela; ed altri sono in progettazione: il Galsi dall’Algeria alla Sardegna e poi a Piombino; il TAP – Gasdotto Trans Adriatico, che attraverserà la Grecia, l’Albania per connettersi alla rete Italiana in Salento; l’Interconnettore Grecia-Italia (Porto di Otranto). 
Per finanziare questi interventi occorre utilizzare al meglio i Fondi strutturali 2014-2020. Anche qui è necessaria la mutua collaborazione. Esistono infatti amministrazioni e regioni capaci più di altre di trasferire conoscenze sulle modalità di accesso a tali Fondi. Il trasferimento di queste best practice costituirebbe un valore aggiunto, cui si potrebbe accedere o con il distacco di esperti delle migliori amministrazioni presso quelle più deficitarie o attraverso l’invio di dipendenti di queste ultime presso le prime per apprendere i comportamenti virtuosi. La Conferenza Stato regioni potrebbe dare un impulso al processo. 
Altra risorsa fondamentale del nostro Mezzogiorno sono la cultura e il paesaggio. A sorprendere il visitatore non è solo la bellezza panoramica o il singolo monumento storico-archeologico, ma il carattere evocativo di tali bellezze. Che si tratti dei bronzi di Riace o della Valle dei templi di Agrigento, del Teatro greco di Siracusa, di Paestum, di Pompei o di Ercolano, della campagna salentina, del Cretto di Burri o dei Sassi di Matera,

ciò che colpisce il viaggiatore è il mito, la leggenda che sta dietro ogni luogo, simbolo, roccia, pietra, arbusto o faraglione. Qui più che in ogni altra parte del nostro Paese la natura e le cose sono vive e raccontano storie e tradizioni.

La valorizzazione del patrimonio artistico, storico, archeologico – che è il vero petrolio del Mezzogiorno – richiede una serie di competenze che fortunatamente già ci sono, ma anche una più efficace comunicazione e la definizione di percorsi di qualità che esprimano questi valori. Occorre sfruttare al meglio i moderni strumenti di accesso alle informazioni e la “messa in rete” delle conoscenze e delle esperienze, perché si crei la necessaria sinergia di sviluppo e la più agevole facilità di accesso: un portale per il Sud, attorno al quale sollecitare la creazione, da parte di universitari e studenti anche più giovani, di applicazioni per agevolare l’utente. Soprintendenze, Università e operatori possono cooperare a tale fine.
Da ultima, ma non ultima, la formazione. Le Università debbono trovare forme migliori d’integrazione e di coordinamento dei corsi, per evitare dannose duplicazioni. Occorre poi puntare sui centri d’eccellenza, individuarli e favorirli. Si possono istituire percorsi formativi successivi allo studio universitario per il sostegno alla creazione di spin off nei settori economici più promettenti, individuati nelle linee di sviluppo, percorsi nei quali coinvolgere docenti, laureati e operatori economici.

Base di tutto è la legalità. Questo deve essere l’impegno dello Stato per dare sicurezza a cittadini e operatori. Occorre favorire proprio al Sud la creazione di centri di eccellenza

per la formazione di giovani da avviare alle carriere delle magistrature e delle forze armate e di polizia. 
Naturalmente si tratta solo di spunti. Altri e migliori se ne possono trovare, con una convinzione: che il Sud, pur con le criticità da ultimo riemerse, è una grande occasione di crescita, un laboratorio in cui si possono sperimentare percorsi utili per tutto il Paese. Le energie e la volontà ci sono e si può fare appello a quanti disinteressatamente nel Mezzogiorno credono e sono pronti ad aderire ad una “leva” di intelligenze che possano contribuire al disegno di rilancio. Sarebbe un ulteriore dono del Sud.

 

L’ALLIEVO FUGGITIVO di Giovanna Mulas – Numero 2 – Ottobre 2015

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giudicati privi di saggezza. Ma la nostra non è società saggia. L’uomo pensante, di norma, viene deriso, ché nel suo costante tentativo di spiegare una realtà che la Massa non riesce a immaginare e quindi metabolizzare, dona l’impressione di voler respingere quella stessa realtà, cosa che in effetti accade, ma che per quanto falsa, rappresenta per la Massa una realtà di tranquilla abitudine, di sicurezza piena. “…Nel mondo conoscibile, punto estremo e difficile a vedere è l’idea del bene; ma quando la si è veduta, la ragione ci porta a ritenerla per chiunque la causa di tutto ciò che è retto e bello, e nel mondo visibile essa genera la luce e il sovrano della luce, nell’intelligibile largisce essa stessa, da sovrana, verità e intelletto…” (Platone, La Repubblica, libro VII, 517 b – c).

L’ALLIEVO FUGGITIVO

 

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In Italia, e soprattutto nel Sud, una parte troppo ampia degli adolescenti è priva delle competenze necessarie per crescere e farsi strada nella vita:

più di 1 minore su 10 vive in condizioni di povertà estrema e aggrava e consolida, come in un circolo vizioso, le condizioni di svantaggio e di impoverimento già presenti nel nucleo familiare. Povertà economica ed educativa si alimentano reciprocamente, trasmettendosi di generazione in generazione. 
In questa nostra Società, in preda ad oscurantismo profondo, formattata e annichilita, sono due le scelte che l’Uomo può compiere attraverso Arte e Cultura: o si esprimono le strutture conservatrici stordendosi e stordendo di Non Necessità individualiste legate comunque ad economia e potere; oppure ci si fa espressione di quella libertà non omogeneizzabile alla tirannia consumistica sostenendo le parti progressive, decretando una rivoluzione nelle coscienze, uno stesso rapporto rivoluzionario fra poesia e vita che smorzino indifferenza etica e insensibilità sociale, disumanizzazione dei rapporti.

Nulla è meglio, per il Sistema, dell’ignorante: chi si renderà conto della profonda ignoranza del Sistema, della sua pericolosità?
Penso all’affascinante mito della caverna di Platone.

è soltanto tra gli sciocchi che i saggi vengono 

Risulta fondamentale levigare, limare la pietra grezza, lavorare sulla coscienza del cittadino comune frastornato da consumo, informazione deviata.

Secondo il nuovo rapporto di Save the Children “Illuminiamo il Futuro 2030 – Obiettivi per liberare i bambini dalla Povertà Educativa”, nel Sud il 48,4% dei minori non ha letto neanche un libro nell’anno precedente, il 69,4% non ha visitato un sito archeologico e il 55,2% un museo, il 45,5% non ha svolto alcuna attività sportiva. La metà delle scuole è priva di un certificato di agibilità e/o abitabilità, il 54% degli edifici non è in regola con la normativa anti-incendio, il 32% non rispetta le norme anti sismiche. A Sud e nelle isole, la percentuale di adolescenti che non consegue le competenze minime in matematica e lettura raggiunge rispettivamente il 44,2% e il 42%, con un picco estremo in Calabria (46% e 37%).
La lettura è indispensabile per crescere, comprendere, per cambiare visione dell’esistenza. Ma siamo sicuri che un lettore sappia distinguere la buona lettura dal puro commercio editoriale? 

Censura dei testi scolastici: addirittura cancellazione, dai piani di studio, di nomi tra i più validi e riconosciuti della Letteratura mondiale, rappresentanti del pensiero puro. Privatizzazione dell’istruzione, uno dei diritti fondamentali dell’Uomo, ogni Uomo.

Chi è privo della filosofia (coloro che sono all’oscuro della verità) sono paragonabili ai prigionieri di una caverna dove sono nati e cresciuti, costretti a guardare in un’unica direzione ché incatenati a terra. Hanno un fuoco alle spalle, tra il fuoco e i prigionieri corre una strada rialzata. Un muro costeggia questa strada, alcuni uomini vi protendono piante, oggetti e animali, i prigionieri vedono soltanto la propria ombra e quella degli oggetti proiettata sul muro dalla luce del fuoco. Dunque i prigionieri considerano queste ombre reali: non hanno cognizione di ciò a cui sono dovute. Se qualcuno degli uomini che trasportano le forme parlasse, si formerebbe nella caverna un’eco che spingerebbe i prigionieri a pensare che la voce provenga dalle ombre che vedono passare sul muro.
Chi riesce a fuggire dalla caverna vede il sole ma prova forte dolore agli occhi: per la prima volta vede le cose come davvero sono, si rende conto che fino a quel momento è stato ingannato da ombre.

Il filosofo, il fuggitivo, sentirà come un dovere, verso i dormienti, indicare la strada per uscire. Troverà molta difficoltà nel persuaderli (è una realtà che loro non immaginano nemmeno), potrebbe addirittura spingere gli altri prigionieri ad ucciderlo, se tentasse di liberarli e portarli verso la luce,

in quanto, per loro, non vale la pena subire il dolore dell’accecamento e la fatica, per andare a guardare le cose da lui descritte. Perciò i dormienti, i prigionieri, rifiutano per loro stessa volontà l’invito ad uscire, a conoscere. 
Il prigioniero liberato sarebbe capace di vedere il sole stesso, invece che il suo riflesso nell’acqua, e capirebbe che “…è esso a produrre le stagioni e gli anni e a governare tutte le cose del mondo visibile e ad essere causa, in certo modo, di tutto quello che egli e suoi compagni vedevano.”. 
Non è accettabile che il futuro dei ragazzi sia determinato dalla loro provenienza sociale, geografica o di genere; in questo preciso momento storico è importante lo sforzo delle librerie indipendenti, la resistenza di associazioni culturali e di coloro che possono favorire il dialogo e l’incontro, il pluralismo. 
E’ ovvio che la privatizzazione del sistema di istruzione mira ovviamente ad una nuova, generale ondata di ignoranza, plagio della Massa già disarticolata, sbandata: il dovere dell’intellettuale, oggi, è dunque di lavorare di costante consapevolezza con la gente e tra la gente. Ovunque. 
Conditio Sine Qua Non è l’operare di teorico-pratica tra il politico, sociale e il culturale tramite gruppi locali multidisciplinari, in costante esercizio di immaginazione, con la capacità di trovare risposte in base alle risorse economiche disponibili. Scorgere, rivelare risorse in tempi, come gli attuali e i prospettati futuri, di intimo limite economico. Le enormi diseguaglianze che oggi colpiscono i bambini e i ragazzi in Italia vanno superate attivando subito un piano di contrasto alla povertà minorile, potenziando l’offerta di servizi educativi di qualità. E’ inoltre fondamentale stringere costantemente alleanze con ulteriori, diverse realtà in grado di arricchire, in termini di cultura e umanità, le altre Comunità: solo ciò che si conosce, non si teme. 
Amo immaginare un legame forte, più forte tra tutti Noi. 
Che arriva al sangue, dove la terra si ferma.

 

UNA MADRE COSTITUENTE PER IL SUD di Carmen Lasorella – Numero 2 – Ottobre 2015

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Nel 1946, una donna trentina veniva eletta con i voti del Sud all’Assemblea costituente. Si chiamava Maria De Unterrichter. Era di cultura tedesca ed aveva sposato un napoletano. 
Contraddizioni? Fu una ricchezza. 
Accaddero tante cose in quell’anno in Italia. Il referendum cancellò la monarchia. Le donne ebbero il diritto di voto. Si lavorò alla Costituzione della Repubblica. Si prese in mano la vita del Paese, che usciva dalla guerra. Non ci furono solo i Padri costituenti, dunque, ma anche le Madri costituenti: 21 donne su 556 deputati. Una pattuglia composta da 9 Dc, 9 comuniste, 2 socialiste e 1 rappresentante del Fronte dell’Uomo qualunque, una formazione di centro-destra.

UNA MADRE COSTITUENTE PER IL SUD

 

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Con le colleghe che vissero quell’irripetibile avventura, condivise la prima battaglia istituzionale di genere, che superò le radici e le ideologie: ottenere il rispetto degli uomini; influire attraverso le scelte politiche sui destini della neonata repubblica in un dopoguerra di sconfitta; occuparsi della condizione femminile, cominciando da quella più emarginata del Sud.

Del Mezzogiorno erano in cinque: due siciliane, due abruzzesi e una pugliese, cui si aggiunse, sesta, la De Unterrichter, che era stata eletta nella circoscrizione lucana (Potenza, Matera), già che suo marito, Raffaele Jervolino, correva per Napoli. Lei veniva da esperienze mittle europee, dalla Fuci, dai movimenti femminili che stavano nascendo, dall’insegnamento e da una realtà profondamente cattolica.

Il Piano Marshall fu pensato per il Nord capitalista, mentre agli imprenditori del Sud non fu offerto lo stesso sostegno, nè condizioni di parità.

L’ambiente intorno non era dei più favorevoli. Per ragioni diverse, ma riconducibili allo stesso pregiudizio maschilista, le donne erano appena tollerate, considerate troppo emotive per occuparsi di politica o di economia, inadatte agli incarichi pubblici, vissute come una minaccia per la stabilità della famiglia. Lo pensavano i democristiani e perfino di più le sinistre, nonostante proprio le donne, durante la guerra, entrando nelle fabbriche e negli uffici, oltre agli impieghi sanitari e scolastici, avessero egregiamente sostituito gli uomini al fronte. Era un sentire diffuso, che il Sud esprimeva in modo radicale. Quel Sud che paradossalmente aveva segnato la più alta percentuale di affluenza alle urne delle prime elettrici (86,2 contro 84,8 elettori, mentre in Sardegna aveva superato l’87 per cento), laddove però le donne meridionali, in gran parte analfabete, avevano votato a maggioranza per la monarchia, condizionate dal retaggio delle tradizioni e dal fascino della corona. 
In un tempo in cui vigeva ancora la patria potestà e la potestà del marito, fuori dalla magistratura e dalla diplomazia, con salari deliberatamente più bassi e in un contesto culturale arcaico, che si imperniava proprio sull’arretratezza femminile,

le prime donne investite di un potere istituzionale pensarono al Sud. E cominciarono naturalmente dalla formazione, seguendo anche il metodo Montessori.

L’equilibrio, appunto. 
Sia per le donne, sia per il Sud non è stato mai cercato. Ai tempi della De Unterrichter sappiamo come è andata. Per le aree depresse del Mezzogiorno, si preferì una riforma agraria, piuttosto che l’industrializzazione. Alla domanda di giustizia sociale, si rispose con la creazione di una debole classe media, che avrebbe arginato le rivendicazioni comuniste e rassicurato “i padroni”, come pure gli interessi d’oltre oceano. Si consolò la miseria con le opere pubbliche e si alimentò il sottogoverno con la speculazione edilizia.

Perfino il Papa, negli stessi giorni, se ne è occupato. Ha espresso concetti forti: le donne devono trovare il posto che spetta loro nella società, la corruzione le sfrutta, i pregiudizi le isolano, peggio, sono ingiustamente demonizzate. Una società che vuole crescere deve trovare l’equilibrio.

In sostanza, deliberatamente, mancò una visione unitaria del Paese. Secondo i codici keynesiani, all’epoca di moda, solo lo Stato avrebbe potuto rilanciare l’economia del Sud. Il Mezzogiorno avrebbe vissuto di intervento pubblico e di ammortizzatori sociali. Sarebbe stata una storia di contributi a pioggia, con la Cassa del Mezzogiorno e di sudditanza ai partiti. Inevitabili le collusioni, l’infezione delle mafie, la sottocultura, la rinuncia al progresso – come teorizzava Pierpaolo Pasolini – per il quale il progresso era una nozione ideale, sociale e politica, molto più importante dello sviluppo, in sé solo pragmatico ed economico. 
Se ci saranno gli stati generali per il Mezzogiorno, come annuncia il governo Renzi, dopo 70 anni – diciamo – di equivoci, bisognerebbe trovare un centro alle mille e una cose da fare.

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Contaminazione di altre esperienze, conoscenza, diritti, valori per incidere la carne morta di quella società, cercando anche di attenuare lo “scambio ineguale” – come lo definiva la semantica marxista – del Mezzogiorno rispetto al Nord Italia. Fu un lavoro eroico, presto condiviso dalle intelligenze locali più evolute, che si impegnarono nell’istruzione e nella sanità, puntando sull’associazionismo, per migliorare le condizioni primarie delle donne, oltre gli steccati della diffidenza o peggio in aperta ostilità. 
Quantum mutatis ab illo! Dovremmo poter dire oggi con le parole di Virgilio. Quanti cambiamenti da allora…Ma se scorriamo gli ultimi dati della Svimez (nel dopoguerra, la Svimez recitò un ruolo centrale nella politica per il Mezzogiorno, insieme alla Confindustria e ai governi filoamericani del tempo) l’ottimismo si arena. Nihil sub sole novum?! Niente di nuovo sotto il sole?! Fino ai 34 anni, al Sud lavora solo una donna su cinque. L’allarme povertà riguarda una persona su tre ed è donna. Due milioni di donne meridionali sono classificate NEET, ovvero non studiano, hanno rinunciato al lavoro e non si aggiornano. Nel complesso, la crescita del Mezzogiorno è stata del 13 per cento in quindici anni (2000 -2015), 40 punti in meno rispetto alla media europea, che segna il 53,6. La Svimez prevede che il divario Nord/Sud continuerà a crescere, che ci sarà uno tsunami demografico a seguito dell’aumento dell’emigrazione e del crollo delle nascite; che al Sud si produrrà di meno, si guadagnerà di meno, pagheranno di più i giovani e le donne.

Domanda: quale altro centro sarebbe migliore della ricerca dell’equilibrio? A cominciare proprio dal ruolo delle donne del Sud, che non sono mai state un problema, ma restano una risorsa? La loro esclusione è un deficit di democrazia.

Su ottomila comuni italiani, ce ne sono solo 200 nel Mezzogiorno, che portano la gonna. Sono i sindaci di piccole realtà, in gran parte di poche migliaia di abitanti. Quasi una famiglia, dunque, e nessuno si stupisce se in una famiglia a governare è una donna. E’ poco. La De Unterrichter scriveva: “Coraggio, bisogna prendere in mano il proprio destino”. La storia però ha dimostrato che non basta, quando manca l’equilibrio.

 

STREGATI DALL’ARTE LA COLLEZIONE D’ARTE CONTEMPORANEA BERLINGIERI, ECCELLENZA ITALIANA NEL MONDO di Luce Monachesi – Numero 2 – Ottobre 2015

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Poi ereditano il castello avito a San Basilio, in Basilicata, appartenuto a Emma sorella dell’Imperatore Federico II di Svevia, (poi divenuto monastero benedettino) e, in anni più recenti Palazzo Mazzarino a Palermo. A questa coppia unitissima di straordinari mecenati il merito di averli restaurati e fatti diventar gioielli dell’Italia del Sud.

Eravamo incuriositi dalle opere di artisti contemporanei che nostro cugino Niccolò Leonardi e il suo amico Giuseppe Panza di Biumo collezionavano da tempo. Approfittammo del ritardo della nascita della nostra primogenita Lydia nel 1968, per impiegare il nostro tempo visitando le gallerie d’arte di Milano. Ci imbattemmo in una straordinaria opera di Fontana: avemmo entrambi un colpo di fulmine e l’acquistammo immediatamente. Decidemmo così di iniziare una collezione di artisti contemporanei. Per non danneggiare le nostre figlie con investimenti sbagliati, però, cominciammo anche ad acquistare opere di artisti tradizionali alle aste, in provincia, rivendendole in città. Con il ricavato acquistavamo opere di avanguardia.

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STREGATI DALL’ARTE 
LA COLLEZIONE D’ARTE CONTEMPORANEA BERLINGiERI, ECCELLENZA ITALIANA NEL MONDO

 

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Come è nata questa vostra passione?

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Colti, eleganti, curiosi, e con grande sense of humour, i Marchesi Berlingieri mi ricevono nella loro luminosa e bella casa romana. Alle pareti, con leggerezza, opere di grandi artisti contemporanei.
Ci conosciamo da molti anni con Annibale e Marida Berlingieri, da quando iniziarono ad occuparsi d’arte d’avanguardia, dopo essere stati circondati da sempre da capolavori del passato, tra cui le sculture di Canova a Palazzo Treves a Venezia della madre di Annibale.

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Quale è stato il primo artista al quale avete commissionato un’opera?

Christo che, a San Basilio, impacchettò nel 1970 una delle carrozze del castello, servendosi anche dei sacchi di iuta del granaio.

La collezione contiene anche opere di artisti di Paesi che si affacciano sul Mediterraneo?

Abbiamo opere, tra le altre, di El Anatsaui e Konatè.

Quante volte opere della collezione hanno rappresentato l’Italia all’estero o sono state esposte in musei italiani?

Molte volte. Per esempio, l’opera di Bruce Naumann “Around the corner” è stata spesso in mostra a New York e Los Angeles. Per quanto riguarda il nostro Paese, abbiamo prestato molte, tra cui quella di Tony Ousler al MAXXI di Roma e sempre a Roma, al Palazzo delle Esposizioni, il lavoro di Bill Viola “Emergence”.

Un episodio che riguarda la vostra attività di collezionisti?

Non un episodio ma due, riguardanti entrambi quest’ultimo artista. Di lui avevamo apprezzato l’intervento alla Cappella dell’Ospedale della Salpêtrière a Parigi. Pensammo quindi a lui per un intervento nella nostra cappella sconsacrata in prossimità di San Basilio, ma non riuscivamo a trovare nessuna galleria che si occupasse della sua opera. Finalmente ci riuscimmo attraverso Leo Castelli, il grande gallerista di New York che ci fornì il suo telefono. Lo contattammo e acquistammo a Londra una delle tre copie di “Emergence” che, poi, l’anno successivo Bill Viola venne a vedere installata nella nostra cappella. La prestammo in seguito altre volte tra cui quella al Palazzo delle Esposizioni. In questa occasione, il cardinale Ravasi fu talmente entusiasta dell’opera e dell’arte contemporanea, che decise di aprire il padiglione dello Stato Vaticano alla Biennale di Venezia.

Qual è l’ultimo arrivo nella vostra collezione?

Una opera di Gonçalo Mabunda, artista mozambicano invitato alla attuale Biennale di Venezia.

Quale è per voi l’artista più singolare?

E’ difficile rispondere perché lo sono tutti, ma in questo momento viene da pensare a Cady Noland che vive del tutto isolata in una metropoli come New York. E’ contattabile solo per fax, ma allo stesso tempo partecipa attivamente a tutte le lotte a favore dei diritti civili.

Progetti futuri?

Dopo i lavori di restauro di Palazzo Mazzarino a Palermo, abbiamo invitato importanti artisti a eseguire nuove opere, anche site specific. Il risultato è stato così incoraggiante da spingerci a ristrutturare anche l’ala della Cavallerizza per ampliare la collezione. Molti degli artisti di cui possediamo le opere sono diventati anche amici e sono spesso nostri ospiti insieme a esponenti del mondo dell’arte.

In famiglia chi ha ereditato la vostra passione per l’arte e il collezionismo?

Nostra figlia Lydia e suo marito Pier Vittorio Leopardi collezionano dagli anni ‘90 opere di fotografi tra cui Nan Goldin e Vanessa Beecroft, e adesso anche opere di altro genere. Nostra nipote Aloisia lavora a Londra in una fondazione che promuove artisti africani emergenti.

 

NATURA E CULTURA, SINTESI MEDITERRANEA di Giampiero Indelli – Numero 2 – Ottobre 2015

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A volte basta una sillaba per fare la differenza. 
Come ogni anno, alla fine dell’estate, gli amici mi raccontano le loro vacanze. Molti sono stati nel Salento. Pochi mi hanno detto di essere andati nel Cilento. Chi l’ha fatto, è andato al mare, in uno dei tanti paesi lungo la costa. Nessuno mi ha detto di aver fatto escursioni nel Cilento interno. Non sanno quello che si sono persi.

Il Cilento è un grande Parco nazionale, secondo per superficie (181.048 ettari) soltanto al Parco nazionale del Pollino (182.180 ettari). E’ patrimonio dell’umanità dell’Unesco (con i siti archeologici di Paestum e Velia e la Certosa di Padula) e Riserva della biosfera.

Subito dopo è la lavanda a colorare le pietraie alle falde dei monti. 
I monti cilentani sono crivellati da grotte e cavità, che vengono qui chiamate “grave”. La più famosa è la Grava di Vesalo, un inghiottitoio circondato da un bosco di faggi, a mille metri di altitudine, al confine tra i comuni di Laurino e Valle dell’Angelo. I monti Alburni ospitano, sui due versanti contrapposti, le spettacolari grotte di Pertosa e di Castelcivita. Il fiume Bussento s’inabissa alle porte di Caselle in Pittari e riemerge a Morigerati, cinque chilometri più a valle, all’interno di un’Oasi del WWF, istituita per proteggerne il raro ambiente fluviale. 
Lungo la costa estesi oliveti compongono un paesaggio agrario fra i più belli nel bacino del Mediterraneo. La Costa che va da Marina di Camerota a Scario, chiamata Costa degli Infreschi per le numerose sorgenti di acqua dolce che qui s’immettono nel mare, si snoda per sedici chilometri lungo pareti precipiti nel mare e piccole spiagge accessibili soltanto con una barca.

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NATURA E CULTURA, SINTESI MEDITERRANEA

 

Giampiero-Indelli

In primavera i vasti altopiani si colorano per la fioritura dei crochi e delle viole. Le ginestre in fiore rivestono intere vallate, offrendo un colpo d’occhio spettacolare. Papaveri e asfodeli, colza e senape colorano intensamente i campi, offrendo spettacoli di grande 

bellezza.

L’isolamento geografico del territorio ne ha preservato ambienti e paesaggi, ancora incredibilmente intatti. Nel perimetro del Parco svettano sette montagne superiori a 1.700 metri di altitudine, fra cui il monte Cervati che, con i suoi 1.898 metri, è la cima più elevata della Campania. I cervi, da cui la montagna ha preso il nome, erano estinti da un paio di secoli. I caprioli invece hanno abitato i boschi del Cilento fino alla metà del secolo scorso. Nel 2005 l’Ente Parco ha reintrodotto alcune coppie di cervi e di caprioli nelle aree interne. In dieci anni la loro popolazione ha superato i 400 capi ed entrambe le specie stanno riconquistando i loro antichi territori. 
In alta quota, le estese pietraie d’altura danno vita a paesaggi di astratta bellezza. Immensi boschi di faggio ricoprono i fianchi delle montagne. In pochi posti d’Italia, come nel Cilento interno, è ancora possibile camminare, per ore, senza incontrare tracce di presenza umana, immersi in una natura ancora primigenia. 
Ai piedi delle faggete s’incontrano estesi boschi di latifoglie. Querce, aceri, ornielli, ontani napoletani, carpini compongono, in autunno, tavolozze di colori da fare invidia ai più famosi boschi del New England. Più in basso è la macchia mediterranea a farla da padrona. Ricopre declivi e colline di un denso mantello verde cupo.

Alte falesie rocciose precipitano in mare, offrendo dimora a falchi pellegrini e corvi imperiali, padroni incontrastati di questi paesaggi di selvaggia ed arcaica bellezza.
Il Cilento è percorso da molti fiumi: quasi tutti presentano ancora acque limpide e una folta vegetazione ripariate. Alcuni sono di particolare fascino: il Calore, il Sammaro in prossimità della sorgente, il Tanagro. I fiumi del Cilento ospitano la più numerosa e vitale popolazione di lontre nel nostro Paese. Su molti fiumi s’incontrano ancora antichi “ponti romani”, dalla caratteristica struttura ad arco a tutto sesto, in pietrame a vista.
Ai piedi del monte Cervati si snodano, una dopo l’altra, le quattro spettacolari gole del fiume Calore, comprese fra alte pareti rocciose precipiti nel corso d’acqua, sormontate dalle ruote lente e maestose dei rapaci.

L’impossibilità di costruire una strada litoranea ha salvato questo straordinario tratto di costa, la più lunga ed integra del Tirreno.

Il Cilento interno potrebbe essere l’oggetto del desiderio per i visitatori del centro-nord Europa, amanti della wilderness e dei paesaggi incontaminati.

E’ un target poco “coltivato”, fino ad oggi, dal marketing turistico. Eppure, se gli italiani dimostrano scarso interesse nei confronti delle vacanze in natura, il turista “non mediterraneo” potrebbe esserne la valida alternativa, in particolare al di fuori del periodo estivo. Già oggi la maggior parte degli escursionisti che si incontrano nel Cilento interno sono stranieri, soprattutto olandesi e tedeschi. Questi ultimi vengono nel Cilento attratti dall’idea romantica di camminare lungamente attraverso paesaggi naturali rimasti come all’epoca del Grand Tour e di ammirare nel contempo i templi di Paestum. L’archeologia è, per loro, quasi una passione nazionale. 
Negli ultimi anni molti agriturismi sono nati nel Cilento interno. 
Sono gestiti spesso da giovani, utilizzando antiche case di famiglia. Così come molti giovani, che hanno ereditato oliveti e vigneti, li hanno “reinventati”, con l’aiuto di valenti tecnici, avviando una produzione di vini ed olii eccellenti, mirata non più al mercato locale, come avveniva un tempo, ma indirizzata ad un pubblico nazionale amante della qualità. Promuovere il turismo nel Cilento interno è anche un modo per premiare quest’ultima generazione che, invertendo una tendenza che durava da secoli, ha deciso di restare nel luogo dov’è nata. Finalmente il sud non è più vissuto come una condanna, da parte di chi ci è nato, ma come una sfida e un’opportunità.

 

THE “MEZZOGIORNO” IN THE FIRE OF ATTENTION di Carlo Malinconico – Numero 2 – Ottobre 2015

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In the last months the “Southern issue” has been lit up again. Firstly, the data gathered by Svimez in the 7-year research from 2007 to 2014, according to which Italy’s Mezzogiorno has had a smaller financial growth than Greece, then Saviano’s article on the state of abandonment of the South, finally Italy’s weekly magazine “L’Espresso” that claims “The South has disappeared” “Demographic collapse. Brain drain. Static economy. Missing entrepreneurs”. The reason for these condemnations comes from the attempt of bringing Southern Italy’s critic situation back in the objectives of the Government’s actions, that – as said- will be dealing with them next October. The Minister of Economic Development has pre-announced the summoning of the Southern States-Generals.

THE “MEZZOGIORNO”
IN THE FIRE OF ATTENTION

 

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The need, felt by everyone, of placing once again the Mezzogiorno in the fire of National attention must be seen not as an unsolvable problem, but as a great occasion not only for the South but for the whole of the Country. For the energy and resources that can come of it, and for the margin of recovery and development that precise actions can bring, Southern Italy is an opportunity that will be able to favour financial and non-financial debts of the Country. Of course, as the SVIMEZ study reminds us, the task is not easy, but the results can be important. In the surely not brilliant general image of our Country, the numbers concerning the Mezzogiorno show it moving back more than the national average: from investments to employment, from capitalisation and size of companies to production capacities. It is important to consider that the pull of exportations that has been a big part of the however modest improvement of the economic Central-Northern conjunction, for structural reasons is not working for the South. The fear here is that these events will lead to a spiral that will bring to the so called desertification of the South, with sceneries going from economic depression to the drainage of youngsters who look for education and training before employment. This would be an enormous damage for the whole National Community. Italy’s South is traditionally complementary to the Northern economy, and the absence of internal demands that distresses the Northern economy would obviously benefit from a larger internal request, that has dropped especially in the South and that, when speaking about companies, would give an important push to the entire National economy. This is why Southern Italy must not be seen as a problem but as opportunity and efforts must be condensed in order to let the South, and with it the whole of Italy, outburst.

 

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For this, an Industrial Policy that can give precise and trustworthy reference points is necessary. We must proceed with realism but also with strong determination. The task of this industrial policy has to be to show institutions and companies the priorities and the objectives to reach, in order to have joint and effective efforts. The resources, both public and private, are limited and therefore should be even more condensed on objectives that are considered essential. Obviously the aim is to start from the analysis already carried out by the Banca d’Italia, by SVIMEZ and other Establishments, to come up with prompts for the Government’s actions. Without forgetting that Institutions can do a lot by simply outlining priorities, describing accelerated processes, condensing competences to obtain the mentioned objectives. A lot can be done to sustain the action of private operators, even without drawing from public resources and without extraordinary measures.
The idea of summoning the States-Generals of the Mezzogiorno, pre-announced by the Italian Minister of the Economic Development, seems to be encouragement-worthy. Not only does this assembly belong to the tradition of Italy, but also the spirit and objective behind it can be agreed upon. National and local institutions, Universities, companies and syndicates must be able to express their own points of view in a sort of public and transparent consultation or, if preferred, in a service conference opened to an audience, a “début public” with prefixed timing. Then, each member will decide upon its resolutions concerning their margin of competence. Not a form of necessary paralyzing consultation with veto rights, but a communal discussion useful to bring together institutions, especially the local ones or the ones with delimited local competence, in order to ensure the coordination of guidelines and of actions on the territories.

 

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Starting from now suggestions to be evaluated by this consultation can be brought up. Among the economic initiatives the ones to be endorsed should be concerning global value chains, especially food and service related ones, being the fields in which Southern Italy has shown the most positivity, and the infrastructures, especially concerning Public Transport services and networking. The South does not need great endeavors, or at least this is not a priority, but what it needs is a strong maintenance of its territory, of the existing infrastructures and of its environment, with actions that would bring the positive effects of an immediate come-back, in economic terms of effects of expenses and immediate usability in favor of economic and tourist activities. One could aim at, for these reasons and taking example from other European Countries, the Special Economic Zones (SEZ) that, as explained by the SVIMEZ report, are areas “characterized by a port… and in which specific regimes of custom treatment, tax exemptions, administration aids and business services are effective, with the main objective of luring foreign investors”. And in these SEZs the guidelines of the EU’s fiscal compensation should be followed. In the Mezzogiorno the SEZs could be established in the transshipment port areas of Gioia Tauro, Taranto and Catania. Keeping in mind that the great lines that transport gas and are essential for the production of energy have different access points in Italy’s Mezzogiorno, and from here they radiate to the rest of the Continent: four pipelines start from the southern bank of the Mediterranean Sea and travel towards Europe, two of them reaching the Mezzogiorno. The Transmed that starts from Algeria, crosses Tunisia and reaches Mazara del Vallo, the Greenstream, that from Libia reaches Gela, and more are being designed: the Galsi from Algeria to Sardinia and then Piombino, the TAP (Trans-Adriatic Pipeline) that will cross Greece, Albania and connect to Italy’s lines in Salento, the Interconnector that will link Italy and Greece (at the port of Otranto).

 

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To finance these investments the EU Structural Funds 2014-2020 must be used at their best- and here too we must have a joint cooperation. In fact there are administrations and Regions that have a greater knowledge on how to obtain said funding. The transferring of these best practices would be an added value, that one could reach either by sending experts from a dexterous region to a less able one, or by sending employees from less expert areas to the best ones for training. The State-Regions conference might give an impulse to this process.
Other indispensable resources of the Mezzogiorno are its culture and landscape. Not only the striking panoramic beauty or the single historical monument mesmerize the visitor, but the actual evocative nature of such beauties. Whether we talk about the Riace bronzes or the Valley of the Temples in Agrigento, the Greek Theatre in Siracusa, Paestum, Pompei or Herculaneum, of the countryside in Salento, Burri’s Cretto or the stones of Matera, what strikes the traveller is the myth, the legend behind each place, symbol, rock, stone, shrub, stack. Here, more than any other place in Italy, nature and things are alive and tell stories and traditions. The enhancement of the artistic, historical and archaeological heritage – that is Mezzogiorno’s real petroleum- needs a series of abilities that luckily are already present, but also a more effective communication system and the definition of quality routes that will express these values. The modern tools to access information and the possibility of sharing knowledge and experiences online must be used at their best, in order to create the necessary development synergy and the easiest access possible: a Southern Portal, around which one can urge the creation, by University students and younger ones, of apps to furtherer help users. Superintendents, Universities and operators can cooperate for this goal.

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Last, but not least, formation. Universities must find better forms of integration and coordination of courses in order to avoid duplications. It is also necessary to point out excelling centers and favor them. Post-University vocational training courses to support the creation of spin-offs in the most promising fields of economy could be established. Courses in which professors, graduates and economic operators would all be involved. 
At the base of all of this is legality. This must be the State’s task to ensure safety to citizens and operators. It is fundamental to create, especially in the South, excellent centers for the formation of young people who can set off towards judiciary careers, the Armed Forces or the Police. 
Of course these are just suggestions. Others, and better ones, can be found with one belief: that Southern Italy, even with all the recently re-emerged criticality’s, is a great growth opportunity, a laboratory in which one can experiment useful paths for the whole Country. Both energy and will are available, and it is possible to appeal to those in the Mezzogiorno who selflessly believe in and are ready to adhere to a “lever” of intelligence that could help in the relaunch design. It would be yet another gift from the South.

 

LA RICCHEZZA NASCOSTA DEL POVERO MEZZOGIORNO di Carlo Curti Gialdino – Numero 2 – Ottobre 2015

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‘misteriosa’ villa extraurbana rinvenuta nel 1963, oltre 50 anni fa, per puro caso, nel corso di lavori infrastrutturali. 
E’ completamente lontana dagli itinerari turistici, Casignana, neanche mille abitanti, e la sua collocazione evoca echi inquietanti. Si trova, infatti, nella Locride, in provincia di Reggio Calabria. Un nome spesso ricorso nella cronaca nera, che richiama alla memoria faide senza fine e un sistema malavitoso pervasivo. 
Sotto il profilo amministrativo, al momento, tutto è congelato e i Commissari prefettizi gestiscono l’ordinaria amministrazione, ovvero non si possono avviare iniziative atte a valorizzare questo prezioso tesoro cittadino, azione promozionale e culturale per cui da anni si batte l’on. Pietro Crinò, oggi consigliere regionale. 

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LA RICCHEZZA NASCOSTA DEL POVERO MEZZOGIORNO

PARTE II

 

 

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I mosaici ubicati in località Palazzi di Casignana, molto vicina al Mar Ionio fanno parte di una 

un tesoro preziosissimo, i cui mosaici gareggiano in bellezza, raffinatezza, straordinaria qualità artistica con quelli di Piazza Armerina e di Pompei.

E’ dello scorso 31 luglio, infatti, la delibera del Consiglio dei Ministri di prorogare lo scioglimento del Consiglio comunale di Casignana, per infiltrazioni della ‘ndrangheta. Inizialmente, il provvedimento era stato emanato il 18 aprile 2013. Una realtà sociale e amministrativa bloccata dalla situazione dell’ordine pubblico così degradato, pur avendo splendide prospettive per il tesoro archeologico che custodisce nel suo territorio, qualora se ne sapesse indirizzare bene il marketing territoriale presso le grandi agenzie di viaggio ed i siti turistici…
Ma torniamo al bello che i nostri avi seppero costruire (magari altrettanto ‘inquietanti’ di quelli di oggi nei loro vertici, ed altrettanto avidi, la storia ce lo insegna, ma con l’orgoglio di lasciare un segno alla posterità) e che noi, loro eredi, stupidamente vandalizziamo. 
Ci sono voluti 36 anni affinché, da quei casuali ritrovamenti in Contrada Palazzi, da parte delle maestranze della Cassa per il Mezzogiorno, impegnate nella posa di un acquedotto, il sito di 15 ettari fosse oggetto di una serie di campagne di scavo che ci hanno restituito

Al disvelamento di quest’opera, la Regione, inserendola nei Fondi europei, ha previsto un finanziamento di 2,5 milioni di euro, cifra che, in un paese normale, basterebbe senz’altro a recuperare un simile tesoro.

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L’assoluto isolamento della Calabria dalle rotte di un turismo non stagionalizzato, che non sia quello estivo, balneare, è la dimostrazione che, accanto alle cattedrali nel deserto industriali, esistono quelle culturali, archeologiche, straordinarie eredità di cui sembra non sappiamo cosa farcene. 
Gli stessi Bronzi di Riace che, al loro ritrovamento e nei primi tempi di esposizione, suscitarono clamore e file di turisti, ora sono stati restituiti al Museo da cui provenivano, sottoposto a lunghi restauri, ma a lungo sono stati un ammennicolo del Palazzo della Regione. 
Arrivare a Casignana è difficile. Ma soprattutto è difficile un’opera di marketing territoriale che tenga conto degli svantaggi competitivi dell’area. Manca persino un punto di partenza, ovvero un’amministrazione comunale in carica. Quei 2,5 milioni di euro al momento affidati al SUAP (Sportello Unico Attività Produttive) per realizzarne l’appalto servirebbero per continuare a scavare oltre gli 8mila mq già svelati;

per capire che ci fa un tesoro proprio lì; e di chi fosse quella villa, sorta in un pizzo di mondo piuttosto incongruo nella logica territoriale dell’antica Roma,

anche se si ritiene che essa sia sorta lungo la strada che collegava Locri Epizefiri e Rhegion (l’antica Reggio Calabria); ed è l’unico reperto romano in un mondo magno-greco.
L’attuale parco si compone di oltre 20 ambienti, con un cortile centrale, su cui si affacciano le terme, un giardino ove era collocata una fontana monumentale; i servizi; la zona residenziale vera e propria.
Le terme replicano quelle presenti nell’antica Roma: hanno i loro frigidariumtepidarium e calidarium. Accanto a quest’ultimo, c’è il laconicum, dove c’erano le saune (essudationes), dove il riscaldamento si realizzava attraverso i praefurnia (bocche da forno, collocati sotto il lastricato. Tutto questo sistema si è conservato fino ai giorni nostri ed è visibile ancor oggi.

Le vestigia più pregevoli sono rappresentate dalle pavimentazioni musive. Importantissima è quella della ‘sala delle Nereidi’,

dove, con tessere bianche e verdi viene rappresentato un thiasos marino da cui emergono quattro Nereidi (Ninfe marine), ognuna in groppa ad un animale simbolico: un leone, un cavallo, un toro ed una tigre.
Nella sala d’ingresso a Sud, è emersa l’immagine di un volto femminile, composta a tessere in colori vivacissimi e circondata da girali vegetali. 
Lascia sbalordita la bellezza della Sala delle Quattro Stagioni, ovvero la sala triclinare; ed è in corso di scavo l’anfiteatro. E’ stato altresì rivelato un altro pavimento, con un Bacco ebbro sorretto da un giovane Satiro, che versa vino da un’anfora. Non finisce qui. Vari avvistamenti casuali fanno ipotizzare che proprio lì davanti ci siano reperti in mare altrettanto preziosi. 
C’è anche la vecchia storia della Sfinge, di sofisticata fattura, ritrovata dallo scrittore Axel Munthe, capitato per caso proprio in questo luogo ed ora installata a Capri, a Villa San Michele. Non sarebbe il caso che tornasse a casa?

 

IL SAPORE DELL’INCOSTITUITO, OVVERO LA SULFARA TULUMELLO di Alessandro Gaudio – Numero 2 – Ottobre 2015

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È mediante uno strumento naturale di osservazione che si può connettere l’opera di un pittore, di un poeta, di un romanziere o anche di un filosofo, di un fotografo, di un musicista o di un artigiano a un luogo geografico, sempre che sia individuato con la massima precisione storica, oltre che geografica. Tale spazio particolare non è necessariamente quello in cui l’artista in questione è nato o nel quale svolge la propria attività, ma è a questa che si riannoda per un qualche rispetto ed è, ovviamente, situato a Sud. Muovendosi lungo il nesso tra arte e realtà a essa contingente, impugnando la storia, la geografia e la scienza della cultura occidentale e dei suoi limiti più estremi (quelle meridionali),

IL SAPORE DELL’INCOSTITUITO, OVVERO LA SULFARA TULUMELLO

 

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partecipa alla costruzione della realtà, anticipando gli approdi delle scienze umane o, magari, contribuendo a un loro assetto più funzionale.

È questa la via difficile di un moderno umanesimo che si snoda oltre i margini d’espansione della civiltà tardocapitalistica e che consente, al contempo, di sviluppare la coscienza di una nuova dimensione mediterranea; ovvero, di delineare una nuova mappa del Meridione che serva a guidare i lettori di «Myrrha» lungo un itinerario (intellettuale, ma non soltanto d’arte) mai percorso prima, un nuovissimo compendio dell’inattualità meridiana, nel cuore della cultura europea. Per far ciò, si riproduce un lavoro dell’artista scelto, accompagnato da una ricognizione critica che ne delinei sinteticamente le peculiarità ed, eventualmente, le connessioni con il luogo corrispondente.
Inizio con Agostino Tulumello, un artista nato nel 1959 a Montedoro, borgo situato a circa venti chilometri a ovest di Caltanissetta, vicino a Racalmuto, a Canicattì, a Serradifalco, in Sicilia.

I fili dell’opera intessuta da Tulumello − allo stesso modo − restituiscono l’estensione singhiozzante della realtà e del modo in cui essa viene percepita, avviluppata dai sensi come tra le spire brulicanti e ammaliatrici di un serpente d’acqua

Nelle sue opere egli è solito individuare un elemento visuale primigenio che, scelto per la sua elementarità, possa rinviare al processo (anche psicologico) della creazione, all’interno del quale si preparano le relazioni tra gli elementi, le gradazioni pittoriche e la prospettiva.

 

1 A. Pizarnik, Árbol de Diana [L’albero di Diana, 1962], in Ead., La figlia dell’insonnia, Milano, Crocetti, 2015, p. 38. Si riporta la traduzione di Claudio Cinti, curatore dell’unica raccolta antologica della poetessa argentina pubblicata in Italia: «Questi fili imprigionano le ombre / e le obbligano a render conto del silenzio / questi fili uniscono lo sguardo al singhiozzo» (ivi, p. 39). 
2 Sulla dimensione frattale esibita nell’opera di Agostino Tulumello e sullo schema iterativo e omotetico tipico del suo tratto si rimanda a A. Gaudio, Consistenza e caso. Idea e confini del neodadaismo da Cage a Pleynet e oltre, «Diacritica», a. I, fasc. 1, 25 febbraio 2015, pp. 49-60, in particolare pp. 52-54; ma si veda anche Id., Al di qua del linguaggio. La concezione scritturale dell’opera di Agostino Tulumello, «Rivista di Studi Italiani», a. XXXIII, n. 1, giugno 2015, pp. 793-796.

 

Nelle tele della serie di cui fa parte l’opera qui riprodotta, denominata Scrittura come cibo, egli tenta − come è sua consuetudine − di congelare alcuni degli elementi che poi precipiteranno nella figurazione e, pertanto, nella determinazione del gusto. Cosa accade nel processo di figurazione di un’opera d’arte prima che il gusto si orienti? Sembra che l’interesse di Tulumello verta intorno a tale questione; tuttavia, ci troviamo ben al di qua rispetto alla poesia gastronomica di Franco Verdi, esperimento ironico e irriverente nei confronti dell’atto creativo disimpegnato, precostituito e inscatolato; eppure, si può guardare a quell’operazione portata avanti dal poeta visivo veneto nel 1969 per comprendere meglio il valore del godimento per l’incostituito, proposto dal pittore siciliano. A questo stadio (quando ancora non ha fame), il processo sensoriale non va alla ricerca delle sottigliezze della modulazione del gusto, del sapore; mira, invece, a un concentrato di senso, inodore e insapore appunto, a un’immagine persistente o consecutiva che non segni il verso di una definizione; ricompone una totalità integrale, una grandezza sensoriale intera, colta nella sua indivisibilità non ancora orientata.
Guardando i segni grafici di Tulumello e facendo un ulteriore passo all’indietro, torna alla mente ciò che, nel 1962, sosteneva la poetessa di Buenos Aires Alejandra Pizarnik a proposito di un disegno di Wols, pseudonimo di Alfred Otto Wolfgang Schulze, pittore informale berlinese: «Estos silos aprisionan a las sombras / y las obligan a rendir cuenta del silenzio / estos silos unen la mirada al sollazzo».1

(della biddrina, magari, l’animale mitologico ferocissimo che vive nelle campagne di Caltanissetta), allorché il significato di quella realtà non ha ancora raggiunto un’estensione riconosciuta, un spazio di quiete. Lo spazio dell’opera di Tulumello coincide con l’inferno fisico fatto del dedaleo e folto andirivieni delle volute e dei nodi del serpente o, anche, delle esalazioni dello zolfo di Sicilia: esso è ridondante come l’eco dei colpi di piccone che, sino alla fine degli anni Cinquanta, risuonavano nelle miniere di Montedoro, nel cuore dell’altopiano gessoso-solfifero dell’isola; esso è opprimente così come l’alternarsi dei pieni e dei vuoti nell’attesa che il linguaggio dia forma ai versi della Pizarnik.
Il senso del progetto artistico di Tulumello è da includere, così, nella tradizione non figurativa e neodadaista che, muovendo dalle scritture bianche del pittore americano Mark Tobey, passa dai lavori poetico-visuali dell’artista belga Paul De Vree e, magari, arriva alle figure, geometriche o no, e agli ideogrammi dell’uruguaiano Clemente Padin e ad alcune espressioni della transavanguardia italiana (quella del già citato Verdi, ad esempio); esso non deve essere ricercato al di fuori di questa significazione originaria perché è proprio a partire da essa che ogni pensiero razionalizzato si dispiega: mostrando lo stato nascente dell’idea, l’artista di Montedoro riflette sulla funzione dell’immaginazione, sulla facoltà del possibile e, dunque, sull’efficacia stessa dell’immaginario. È in questo luogo che il tratto significante della scrittura si coniuga strutturalmente con il suo elemento figurativo, pur non essendo ancora decifrabile.2

 

LA SALUTE ECCELLENTE “MADE IN SUD” di Maurizio Campagna – Numero 2 – Ottobre 2015

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All’epoca della “sanità commerciale” l’eccellenza diventa spesso uno slogan pubblicitario e non una qualità oggettiva delle strutture sanitarie, misurata e monitorata. Le autodichiarazioni di eccellenza si sprecano tra professionisti e strutture tanto che si è perso il senso di un’espressione che dovrebbe, invece, indicare precisi standard qualitativi nell’erogazione delle prestazioni sanitarie ed essere attribuita, con parsimonia, soltanto dopo una valutazione scientifica degli output specifici delle strutture. Ma il processo di crescita del controllo democratico garantito dalla rete ha investito anche il settore sanitario. Si sono moltiplicati i “trip-advisor” della sanità e ciò ha garantito una maggiore possibilità di accesso ai dati da parte degli utenti alla ricerca delle strutture sanitarie migliori. L’avvertenza è sempre la stessa: tra le possibilità di conoscenza offerte dalla rete occorre fare una attenta selezione sulla base dell’attendibilità delle fonti. Così anche tra i siti che si occupano della qualità delle strutture sanitarie è bene distinguere i 

LA SALUTE ECCELLENTE “MADE IN SUD”

 

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L’eccellenza dell’Istituto Nazionale per lo studio e la cura dei tumori “Fondazione G. Pascale” di Napoli resiste ad ogni tipo di prova in rete. Non è virtuale, non è frutto di rumors tra internauti, è un’eccellenza reale e scientificamente misurata. A certificarlo sono i più importanti e accreditati siti di settore. La struttura sanitaria rappresenta un (vero!) polo di eccellenza per la cura dei tumori e un punto di riferimento principalmente, ma non esclusivamente, per tutto il Sud d’Italia. L’Istituto Pascale è un IRCCS (Istituto di Ricerca e Cura a Carattere Scientifico) di diritto pubblico trasformato in Fondazione. Il carattere scientifico, riconosciuto alla struttura sulla base degli specifici requisiti stabiliti dal d.lgs. del 2003 che ha provveduto al riordino degli IRCCS pubblici, consente alla stessa di accedere a un finanziamento statale appositamente finalizzato alla ricerca che si aggiunge a quello già erogato dalla Regione di appartenenza. 
La natura di Fondazione è il frutto di una scelta specifica della Regione che, su propria istanza, può trasformare gli IRCCS pubblici in Fondazioni di rilievo nazionale, aperte alla partecipazione di soggetti pubblici e privati e sottoposte alla vigilanza del Ministero della salute e del Ministero dell’economia e delle finanze.
L’Accademia dei Lincei, nell’anno 2014, ha assegnato al Pascale il prestigiosissimo Premio “Cataldo Agostinelli e Angiola Gili Agostinelli”. Si legge nella motivazione che l’Istituto è“ […] un’eccellenza nel campo della prevenzione, diagnosi e cura delle patologie tumorali, sia attraverso la ricerca clinica sia attraverso l’innovazione tecnologica e gestionale”. Il premio consegnato al prof. Tonino Pedicini, all’epoca Direttore generale, direttamente dall’allora Presidente della Repubblica Giorgio Napolitano rappresenta un riconoscimento importantissimo per tutto il Sud d’Italia perché la buona sanità non è soltanto “questione di camici bianchi”, ma anche di buona gestione amministrativa. L’Accademia dei Lincei ha voluto proprio premiare un insieme di competenze, non solo medico-scientifiche, ma anche gestionali.

Non a caso, il Pascale è stato insignito anche di un altro prestigioso riconoscimento nel 2013: l’Oscar di Bilancio della Pubblica Amministrazione – categoria Aziende Ospedaliere e degli IRCCS Pubblici, promosso da Ferpi (Federazione relazioni pubbliche italiana). Si tratta di un premio nazionale, unico nel suo genere, che ha l’obiettivo di segnalare e sostenere le best practices di rendicontazione adottate dagli Enti locali e dalle Aziende Sanitarie Pubbliche che danno prova non solo di buona amministrazione, ma anche di trasparenza e di efficacia nella comunicazione a cittadini e stakeholder.

L’Istituto partenopeo, dunque, come esempio di buona amministrazione pubblica del sud e per il sud che contribuisce considerevolmente ad abbattere luoghi comuni sulla gestione della res publica nel Meridione.

Ma allo stesso tempo il Pascale è la prova che ognuno deve fare la sua parte, che tutte le professionalità sono fondamentali nell’erogazione di servizi di qualità per i cittadini.
Il binomio cura e ricerca raggiunge risultati eccellenti nel centro partenopeo, risultati misurati con indicatori bibliometrici, in molti settori dell’oncologia, rappresentando non quella “speranza trappola”, ma una speranza opportunità per tutti i malati. 
La presenza di un istituto sanitario di eccellenza fa bene anche alla salute dell’economia del territorio. Senza assecondare una retorica buonista, la sanità è anche (casomai non solo!) un settore economico assai rilevante. La produzione del valore salute non può essere sottratta alle regole della produzione industriale dei servizi, anche sanitari, soprattutto se si tratta di prestazioni ospedaliere. Ecco l’importanza di aver adottato buone pratiche anche sul versante amministrativo. Le ricadute economiche sul territorio della filiera sanitaria sono consistenti non soltanto in uscita, quando cioè i pazienti locali sono costretti alle migrazioni sanitarie, ma anche in entrata, quando i servizi sono erogati in favore di utenti provenienti da altri territori.

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forum autogestiti dai pazienti che riportano le loro esperienze, del tutto soggettive, dai portali che traggono i loro contenuti da fonti ufficiali o che rielaborano dati raccolti con metodo scientifico.

La tutela della salute si colloca sul punto di intersezione tra tante discipline e le cure di qualità sono il frutto di un’armoniosa integrazione tra saperi.

Un polo di eccellenza, infatti, è anche un polo di attrazione che non solo impedisce la dispersione di risorse trattenendole sul territorio, ma addirittura ne fa arrivare di nuove.

Curarsi significa, infatti, spendere anche per i servizi ancillari come l’assistenza non sanitaria, i trasporti, il vitto e l’alloggio dei familiari al seguito. Si tratta di spesa che non è immediatamente riconducibile ai costi diretti della prestazione sanitaria, ma che indirettamente ne determina l’ammontare finale. In quest’ottica, la capacità attrattiva diventa capacità produttiva di ricchezza. 
La stessa considerazione deve ora essere estesa su una dimensione europea in ragione del recepimento nei paesi membri dell’UE della Direttiva 24/2011 sull’assistenza sanitaria transfrontaliera. In estrema sintesi, il sistema dell’assistenza sanitaria transfrontaliera disegnato dalla Direttiva dovrebbe garantire al paziente assicurato in uno degli Stati membri dell’UE la scelta di ricevere cure, programmate o non programmate, in uno Stato diverso da quello di appartenenza. Ciò potrebbe attivare una virtuosa dinamica concorrenziale tra strutture su scala europea. 
Un recente studio condotto dal Battelle Memorial Institute, istituto statunitense per la ricerca e lo sviluppo, con riferimento ad un’altra struttura di eccellenza sanitaria del sud d’Italia, dimostra come vi sia un nesso tra la produzione di servizi sanitari di elevata qualità e la crescita del PIL. Non solo: non sono trascurabili neppure i risultati in termini di risparmio di spesa. È noto, infatti, che il costo delle migrazioni sanitarie è sostenuto dai sistemi sanitari regionali di partenza. 
I risultati dello studio, sebbene riferiti ad una struttura della Sicilia e al Pil di questa Regione, possono essere trasferiti in altri contesti. Il messaggio forte e chiaro è che l’investimento in ricerca e tecnologia può essere volano di occupazione e motore per lo sviluppo. 
Senza contare l’investimento di tipo sociale.

La condizione di fragilità data dalla malattia è aggravata dal costo umano della migrazione sanitaria. È un dato di esperienza comune che nessuno vorrebbe curarsi lontano da casa.

La sanità infatti è un servizio naturalmente a vocazione territoriale e l’ospedale come industria non può essere delocalizzato! 
Il Pascale fornisce così un’importante opportunità di cure ai cittadini del sud per un gruppo di patologie tra le più gravi e invalidanti e che, peraltro, assorbono più risorse in ragione della “residenzialità” delle patologie oncologiche. 
L’auspicio per il futuro è che la grave sofferenza patita dal Sistema sanitario nazionale sia il motore di una razionalizzazione delle risorse e non di un mero e acritico razionamento, l’occasione per ammodernare l’amministrazione sanitaria o addirittura riformarla. Che le eccellenze come il Pascale possano continuare il loro lavoro sul territorio e per il territorio. L’eccellenza è tale, infatti, solo se accessibile. Se cioè è in grado di rispondere efficacemente alla domanda di servizi sanitari che si forma prima di tutto nella comunità di riferimento della struttura e poi altrove, se si è capaci di sviluppare mobilità sanitaria attiva.
L’esempio dell’Istituto partenopeo è un’esperienza in controtendenza nel panorama di un’amministrazione pubblica screditata agli occhi dei cittadini e un suggerimento per il futuro: investire nell’economia della conoscenza.