SAN LEUCIO. GENIUS LOCI (FR) par Helene Blignaut – Numero 7 – Aprile 2017

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SAN LEUCIO. GENIUs         LOCI

 

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La beauté conquiert et rend amoureux car, outre le charme de surface que perçoit le regard humain, elle cache et révèle une profondeur, une substance rayonnante, qui demande à ne pas être retenue, mais au contraire diffusée à ceux qui savent l’apprécier.

La beauté génère la beauté et, dans les endroits où elle parvient à se manifester dans la splendeur qui lui vient de sa propre histoire, chaque chose et chaque événement qui s’y insèrera en deviendra beau et brillera de la même lumière, suivant naturellement le plan prospectif généré par l’admirable contenant.

 

Il y a un lieu dans le sud de l’Italie, dont la beauté, comme dans un conte de fées, doit tout aux événements séculaires qui s’y sont déroulés et aux œuvres qui y furent créées. Des œuvres qui, aujourd’hui encore, sortent des mains des artisans savants pour être offertes à l’intelligence des amateurs dans toute leur profonde beauté atemporelle et qui perpétuent l’ambition d’une synthèse vertueuse entre le beau et le juste comme le revendiqua leur initiateur par excellence, le roi Ferdinand IV de Bourbon. Il s’agit de San Leucio, une banlieue de la ville de Caserte qui, sur l’ordre du roi, devint brusquement un unicum imprévisible unissant noblesse monumentale donnant sur des paysages verts pensifs et une communauté humaine qui reçut le privilège d’apprendre l’art du tissage de la soie et de la production d’objets extraordinaires.

 

Alors même que la colonie royale de San Leucio voyait le jour et commençait, à réaliser le rêve royal illimité, calme et laborieuse, 

jour après jour, dans son territoire exigu, le beau-frère 

et la belle-sœur de Ferdinand IV perdaient la tête 

sous la lame d’une révolution sanglante.

 

Notre roi avait épousé Marie-Caroline de Habsbourg-Lorraine, sœur de l’Autri-Chienne, comme le peuple français en révolte surnommait Marie-Antoinette d’Autriche, épouse de roi Louis XVI. Les échos du sang et de la terreur ne parvinrent cependant pas à arrêter la volonté de ce visionnaire qui, peut-être submergé par la pompe excessive du Palais Royal de Caserte, avait décidé de transformer le village en une splendide enclave dont l’existence et la merveille n’étaient toutefois pas une fin en soi. A cet endroit existait déjà une belle petite église ancienne. Il fit construire dans le quartier du Belvédère un pavillon de chasse et il envoya y vivre quelques familles afin qu’elles s’y consacrent. Le roi avait une mentalité moderne et il décida ainsi de donner vie à un modèle social absolument nouveau, imposant une structure urbaine harmonieuse avec une place circulaire et un système de rues radiales, promouvant l’autonomie économique avec la création d’une usine pour la production de soie de haute qualité, de quelque chose qui n’avait jamais été vraiment vu auparavant.

 

Non seulement visionnaire, mais aussi précurseur de cette égalité qui se fondait sur la dignité de pouvoir vivre de son travail, mais aussi sur la prévoyance sociale et la prise en compte (avant l’heure) des droits 

de l’homme avec des heures de travail quotidien réduites 

à onze heures au lieu des quatorze en vigueur dans le reste 

de l’Europe, avec un salaire égal pour les hommes et les femmes, l’éducation obligatoire et gratuite et une formation professionnelle 

qui tenait compte des capacités des jeunes.

 

Même le logement était gratuit et construit avec tout le confort possible à l’époque. La vaccination contre la variole était obligatoire. La gestion de cette entreprise, qui généra entre autre une sous-traitance notable, eut des conséquences importantes. Elle anticipait en effet l’affirmation des droits dont la revendication marquerait plus tard l’histoire politique et sociale du continent. Elle était une sorte de Ferdinandópolis avec un Code, dont les principes fondamentaux étaient: l’éducation, l’intégrité et le mérite, et où il n’y avait pas de place pour les distinctions hiérarchiques et de condition. Du patrimoine vivant des vers à soie qui étaient élevés dans le bâtiment des chenilles jusqu’à la préparation des écheveaux, aux machines de filature, aux métiers à tisser, à la soierie mécanique, la création de tissus luxueux pour vêtements et meubles prestigieux sut évoluer vers une extraordinaire gamme de brocarts de soie d’or et d’argent, de gros de Naples particuliers, et même un tissu innovant original qui fut appelé Leucide.

 

Avec l’introduction dans la première moitié du dix-neuvième siècle du jacquard, la technique de tissage qui fit la fierté de la France, furent créées des œuvres qui en ennoblirent les productions et qui se  

rapprochaient plus de l’art que de la réalisation 

d’objets d’usage courant.

 

Les couleurs étaient naturelles et l’inspiration culturelle des nuances inhabituelles imposait des définitions qui, déjà en en elles-mêmes, évoquaient des émotions et des désirs: vert saule, vert de Prusse, Séville, Eau du Nil … Des noms suggestifs de tissus pour tapisseries, rideaux, housses de canapés et oreillers, mais aussi des châles, corsets, mouchoirs et autres vêtements délicieux. Les tissus pour l’ameublement fascinèrent rois, reines et papes et ornent encore aujourd’hui les pièces du Quirinal, du Vatican, le palais de Buckingham, la Maison Blanche et d’autres endroits prestigieux. Des célèbres designers de la mode internationale se laissent encore séduire pour leurs créations les plus haut de gamme. L’histoire suit son court, l’évolution du progrès produit des décadences et des nouveaux départs; ainsi, avec l’avènement de l’unité de l’Italie, le rêve de Fernandópolis fut englobé dans le territoire du nouvel état. Mais la mythologie d’une matière née de la volonté inébranlable d’un roi ne pouvait pas succomber.

 

Aujourd’hui, les tissus de San Leucio demeurent un patrimoine exceptionnel et dans leur trame demeure intacte une vitalité de faire qui n’a jamais cessé de se nourrir elle-même. Avec l’utilisation appropriée des nouvelles technologies, et sans dénaturer son caractère artisanal, se créent des œuvres qui nous apportent encore la profondeur 

multiple de leur beauté, leur histoire, leur patrimoine utopique, 

 

mais aussi la sensibilité tactile ou l’épaisseur crémeuse de certaines textures, la consistance – qui semble parfumée – des grands motifs floraux, les tonalités sonores de la soie craquante. Des sensations qui stimulent une attention passionnée et heuristique pour découvrir d’autres sens. Les appartements royaux et la maison des tisserands sont visibles, transformés en musée. Toutefois, le consortium des entreprises qui descendent de ces anciennes familles est plus que jamais actif et disponible. Les événements culturels attirent des visiteurs du monde entier: en Juillet, le Festival Leuciana est une évocation en costumes historiques. En Octobre, le Festival du Vin, des Vignobles et de la Soie perpétue, de manière agréablement matérielle, le rêve qui inspira un ancien roi. Les usines et les ateliers abritent une foule de trésors à découvrir.

 

 

 

 

 

Crédits photos Complesso Monumentale di San Leucio

 

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Helene Blignaut

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L’ARCHITECTURE DU SALENTO – LES TOURS DE DEFENSE par Giusto Puri Purini – Numero 7 – Aprile 2017

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L’ARCHITECTURE DU SALENTO     LES TOURS         DE DEFENSE

 

Sainte Sophie devient la « Grande Mosquée » et une nouvelle et superbe grande puissance, cultivée et agressive, naît en Méditerranée orientale. Elle entrera rapidement en conflit avec la République de Venise, qui, jusque-là, avait librement navigué sur les mers de l’Adriatique à la mer Egée, avec ses flux de marchandises et ses innombrables implantations et domaines, disséminés de Dalmatie à l’Asie mineure et au-delà.   

 

Les Pouilles devinrent une plaque tournante stratégique pour les incursions ottomanes et, en dépit de l’occupation de la péninsule en 1484 par les Vénitiens (débarqués à Taviano), ces derniers ne réussirent plus à freiner l’élan des ottomans. L’algérien Khaized-Din (dit Barberousse) détruisit Castro et Marittima en 1537 et, sur la côte ionique, l’antique Ugento. Le système de défense des Pouilles, en particulier dans le Salento, était déficient et précaire. Composé d’ouvrages remontant à la Rome antique ou aux Byzantins (pour se défendre contre les Lombards et les Aragonais) construits au cours des siècles précédents sous forme de tours côtières et de fermes fortifiées, il n’était plus à la hauteur des besoins. C’est alors que sur la scène européenne, le conflit impitoyable entre le roi de France François Ier et Charles Quint, roi d’Espagne, se résolut en faveur de ce dernier le conduisant à gouverner une grande partie de l’Europe.

L’histoire du Salento est parsemée d’une multitude d’invasions au début, par des peuples qui s’y installèrent, comme les Messapes et les Japiges, puis, par les Grecs; des incursions des pirates sarrasins, des attaques et des pillages, jusqu’au grand péril ottoman, qui nourrissait notamment l’idée de réunifier l’Empire romain d’Orient avec Rome. Ce fut donc, au nom de l’empire de Charles V que le vice-roi du royaume de Naples, Pierre de Tolède, promut en 1532 une première ligne de défense massive et stratégique le long des côtes adriatique et ionienne des Pouilles, ce vaste promontoire qui s’avance au cœur de la Méditerranée. Tel un urbaniste des systèmes de défense, il fit réaliser un projet où chaque tour pouvait détecter et signaler à la suivante les dangers qui se profilaient à l’horizon. Cornes  de brume et cloches donnaient l’alarme, ou des signaux visuels, comme la fumée (de jour) et le feu (de nuit). Une deuxième ligne de défense était formée par les fermes fortifiées puis, plus à l’intérieur, des châteaux imposants parmi lesquels figure, aujourd’hui encore, celui de Achaïe. Les mesures du vice-roi furent renforcées en 1563 par l’ordonnance de Don Pedro Afan de Ribera

Cette Italie, dressée et baignée par les eaux en presque tous les points de son territoire, « s’offrait », point d’attraction et aimant pour d’autres populations.

The biblical exodus that millions of people carry out daily in recent years, puts in motion old grudges, fears and imbalances, and there is the need for a new conscience that will bring the great States (colonisers) to develop jobs and margins for a potential growth in the original places, in order to bring our Mediterranean back to being, as it was, a place for merchants, economic-financial exchanges, culture, religion, thought and work.

En 1529, après de multiples conflits et, finalement,  un accord avec le pape Clément VII, Charles V obtint la reconnaissance des possessions qu’il convoitait en Italie, y compris le royaume 

de Naples, qui comprenait ses Pouilles bien-aimées 

(où ne se rendit d’ailleurs jamais).

Le coût économique d’une telle entreprise était devenu si élevé que, par le biais d’appels d’offre, des titres furent conférés à ceux qui

prirent en charge la construction de tours, les « Capitaine des Tours», lesquels outre l’alerte contre les raids et la préparation des défenses avec canons et mousquets, pouvaient également percevoir 

des droits. Aux insolvables était « durement » 

refuser le droit d’être défendus.

Les tours, plus tard, serviront aussi à lutter contre la contrebande, en partie tolérée, pour empêcher le commerce illégal de sel en vogue à ce moment-là, compte tenu de la pauvreté des populations rurales et pour faire obstacle à la traite des esclaves. Les tours édifiées par Charles V, construites avec des morceaux de tuf réguliers, sont généralement carrées ou circulaires et leur base est en pente avec à l’intérieur habituellement deux étages et une terrasse crénelée. Des meurtrières et collecteurs d’eau complètent la façade. Les tours sont équipées d’une citerne souterraine pour recueillir l’eau de pluie. Dans certains cas elles sont devenues aujourd’hui des Capitaineries de Ports encore opérationnelles. Beaucoup sont (malheureusement) en ruines et d’autres ont été restaurées. Pour reprendre les mots de Mario Muscari Tomajoli « La construction d’observatoires fortifiés se retrouve dès Plutarque (125-50 avant JC) et fut également entreprise par les Romains, dont le commerce connut une crise due aux pirates jusqu’à 67 ans avant JC, lorsque la loi Gabinia permit à Pompée d’armer une flotte contre les pillards et de pacifier le Mare Nostrum . »

Ce système de défense n’existe pas uniquement dans les Pouilles et dans le Salento, et sur nos côtes et sur bien d’autres côtes de la Méditerranée il indique, comme une immense ponctuation 

sur les cartes, le rapport d’amour et de peur que 

la grande mer portait avec elle.

 

Sa première place dans la civilisation, l’histoire, la fertilité de la nature et les coutumes lui imposait aussi d’avoir un système 

de défense et c’est ainsi qu’aujourd’hui ces constructions admirables inscrites dans le rythme fluide des paysages 

sont devenues des signes indélébiles de l’histoire. 

 

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MORREMO TUTTI QUI di Alessandro Gaudio – Numero 8 – Luglio 2017

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MORREMO TUTTI QUI

 

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erano piaciute le deformazioni espressioniste e grottesche della narrazione, ma ciò non era bastato per accordarle, infine, dignità di stampa, in quanto «la cornice di storia paesana [soffocava] − a detta di Calvino − l’interesse delle pagine più vive».[1] Questo difetto e altri convinsero Lazzaro, traduttore e poco conosciuto scrittore, nato nel 1912 in un più che sperduto paesino calabrese, a lasciare il manoscritto in un cassetto, fino a quando non venne pubblicato postumo, nel 1987, a diciotto anni dalla morte del suo autore. Pur tuttavia, a distanza di altri tre decenni, appaiono ancora evidenti quelle virtù intraviste dai lettori di allora.[2]

 

Al centro della vicenda c’è la vita − tanto miserabile quanto grottesca, nella descrizione che ne fa lo stesso Lazzaro − di un indefinito villaggio del meridione d’Italia, avvinto in un mortale silenzio, i cui mille abitanti 

vengono sterminati da una misteriosa e fulminea epidemia.

 

È servendosi delle armi dell’ironia e dell’allucinazione che lo scrittore di Motta Filocastro[3] quasi arriva a suggerire come le cause del tragico evento vadano fatte risalire all’attitudine di quegli uomini per superstizione e fatalità o, più sinteticamente, a una bestemmia o, meglio ancora, a una specie di eccesso di immaginazione. Non può essere considerata trascurabile la portata di un espediente di ordine creativo in grado di legare così finemente l’oscurità della miseria alla luminosità della fantasia.

 

E, d’altronde, neanche un’evasione di massa salverebbe il villaggio di 

Mille anime dalle persecuzioni dei santi o dall’attesa senza fine dei loro miracoli. Né, tutto sommato, risolverà alcunché 

la scomparsa dei suoi abitanti:

 

bisognerebbe, piuttosto, ristabilire il corso del tempo, ricollocarsi nel ritmo della vita, oppure − secondo Michele, amico e maestro del protagonista − «mutare il corso del sole e delle stelle, la direzione dei venti, l’animo degli uomini»;[4] purtroppo, non si può. Tale consapevolezza provoca uno sgomento diffuso che, progressivamente, finisce in una inesorabile brama di morte, di autodistruzione, quasi di ritorno a uno stato inorganico.

 

Lazzaro racconta di una esistenza inerte, resa ancor più opprimente dall’immobilismo fascista (cui più volte si riferisce, neanche troppo sommessamente, lo scrittore)[5] e popolata da corpi senza vita, 

oltre che da fantasmi.

 

Sogni, ombre e magàrie incombono sul villaggio, di volta in volta percepito come «un terribile e gigantesco ragno con volto umano che urla spesso di dolore»,[6] come un «carcere della miseria»,[7] «un morto lago da cui emergono grigi fantasmi senza epoca»,[8] spesso colto in «un’immobile e vitrea luce lunare, e, lontano, il mare come un gran lago di mercurio chiuso dalle ombre azzurre delle isole e dominato da Mahammetta»,[9] che non è che uno di quei fantasmi.    

 

Eppure, si tratta di fantasmi − la Vergine di Romania, San Nicola di Bari, San Rocco di Mileto, San Giuseppe il Corto, San Giuseppe il Lungo e molti altri − le cui proprietà e azioni sembrano essere sottomesse alle medesime leggi del mondo visibile e che non posseggono, dunque, uno statuto soprannaturale. Sarà per questo che da essi non si genera alcuna azione, né essi costituiscono un motivo di evasione in un mondo misterioso all’interno del quale la ragione non possa penetrare. Un quadro così interamente improntato sulla reificazione collettiva dell’immaginario presuppone, sul versante opposto, un’idea di letteratura che, ironicamente, si ponga come osservazione razionale difficile da mettere nel sacco, ma che, tuttavia, allo stesso modo del quadro che delinea, è incline a quell’amarezza che erompe tanto dalla scrittura quanto dalla miseria.

Certo è che laddove, da un lato, troviamo la disperazione del villaggio, quell’«irreparabile merdaio»,[10] con le ottusità e l’apatia che pervadono chi vi abita, dall’altro, c’è l’enorme spettro dell’immaginazione,

 

dal quale l’autore di Mille anime recupera la materia − fatta di memorie, miti e superstizioni − diffusa tra il popolo, con l’intento di normalizzarla, il più delle volte mediante l’ironia. Esemplare, nel realismo fantastico che riesce a prefigurare, quella di un contadino che, entrato in chiesa a ora insolita, parla in questi termini ai suoi fantasmi:

 

O Vergine di Romania, se non sei una svergognata, mandaci la pioggia. O San Nicola di Bari, se non sei più cornuto delle tue vacche, 

 mandaci una goccia d’acqua.[11]


In nessuna occasione, tale processo di normalizzazione, è bene precisarlo, sfocia in una considerazione votata all’indulgenza; anela, invece, alla rottura del cerchio, a mostrare che quanto meno sia possibile porsi contemporaneamente nel tempo e fuori di esso. Possibilità che sembrerebbe essere negata dal finale del romanzo (e anche dall’inesorabile frase di Michele che ho scelto come titolo per questa nota), ma che forse risulta, anche solo per un istante, avvalorata dall’idea dalla quale la narrazione è generata e dalla struttura d’insieme acutamente canzonatoria per la quale Lazzaro propende e che neanche Calvino aveva compreso sino in fondo.

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 [1] Lo rivela lo stesso Lazzaro in una nota del 1968, pubblicata poi in appendice a P. Lazzaro, La stagione del basilisco [1968], Milano, Jaca Book, 2003, pp. 139-142; nella nota è inclusa una lettera di Calvino, datata 17 maggio 1957, dalla quale è desumibile il parere di lettura cui si fa rifermento (p. 142). [2] Delle mille anime di Motta Filocastro, da una prospettiva antropologica, si parla anche in V. Teti, Il senso dei luoghi. Memoria e storia dei paesi abbandonati, Roma, Donzelli, 2004, pp. 361-370. [3] Si tratta di una frazione di Limbadi, paese di poco più di tremila abitanti, oggi in provincia di Vibo Valentia, situato tra Tropea e Rosarno. Dall’alto del centro abitato, sede di confino politico negli anni del fascismo, si vede tutta la piana di Gioia Tauro e il porto. Sul muro di una casa abbandonata di Mandaradoni, altra frazione di Limbadi, sta lentamente sbiadendo un dipinto che ritrae la faccia del duce (e che era accompagnata dalla seguente didascalia: « Solo Iddio può piegare la volontà fascista, gli uomini e le cose mai»). Sono state scattate nel 2017 da Annalisa Lentini le foto che ritraggono il Mussolini di Mandaradoni e uno scorcio di Limbadi.[4] P. Lazzaro, Mille anime, Milano, Jaca Book, 1987, p. 45. Anche il titolo di questo intervento è parte del concetto espresso qui da Michele. [5] Il riferimento, si intende, è sempre condotto in chiave ironica, come, ad esempio, nella frase che si trascrive: «Gridarono alalà quasi tutti, sconcertati dal tono di lui e dal mistero che quella incognita parola introduceva nel nostro Villaggio. […] E qualche caposcarico andava recitando la seguente banale filastrocca: Alalà, Alalà / tua sorella l’ha fatta o la farà?» (ivi, p. 87). [6] Ivi, pp. 24-25. [7] Ivi, p. 45. [8] Ivi, p. 46. [9] Ivi, p. 72. [10] Ivi, p. 9. [11] Ivi, p. 15.

 

 

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I CAVALLI SCULTOREI DI PERSANO di Alduino di Ventimiglia di Monteforte – Numero 8 – Luglio 2017

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I CAVALLI SCULTOREI DI PERSANO

 

 

 

    

Sono i Cavalli della Razza di Persano.Testimoni di un lungo periodo della storia italiana turbinoso e importante, ricco di sconvolgimenti che hanno visto i combattenti a cavallo compiere grandi imprese, a subirne le conseguenze, e anche a sognare, hanno rischiato
più di una volta 
di scomparire.

 

Una storia antica che ha visto per secoli l’avvicendarsi di uomini attorno a cavalli leggendari, protagonisti di eventi, a volte importanti, a volte ludici, a volte diplomatici e bellici. Dopo l’età borbonica è nata l’Italia Unita e questi cavalli ne sono stati partecipi, rappresentando, nell’ambito equestre, un’eccellenza, simbolo ed espressione vivente della cultura equestre, della storia, dello stile e dell’eleganza italiana.    

 

Molti degli uomini che hanno vissuto con questi cavalli non si sono rassegnati quando, nel 1972, con una decisione quanto meno inopportuna, i cavalli di Persano sono stati trasferiti al il Centro Militare Allevamento Raggruppamento Quadrupedi di Grosseto che per brevità lo chiameremo d’ora in poi CMARQ: avevano perduto i compagni di viaggio che, con i loro nitriti, avevano riempito e allietato la loro esistenza e dai quali avevano saputo trarre insegnamenti e sapienza. Così i persanesi si sono riuniti e hanno fondato l’associazione “Persano nel Cuore”: per non dimenticare e tenere vive le tradizioni e la grande cultura equestre nata nella Campania Felix. Nello stesso tempo, in Toscana, a loro insaputa, c’era chi cercava di recuperare la Razza dei cavalli.   

 

La nobile razza, fondata da Carlo di Borbone nel 1751, nell’arco della sua storia, fu salvata ben 5 volte: nel 1799 (rivoluzione napoletana) da Ferdinando IV di Borbone; nel 1816 da Ferdinando I delle Due Sicilie; nel 1874 dai Gaetani di Sermoneta e da Vittorio Emanuele II; nel 1900 ricostituita dal Governo del Regno d’Italia; dal 1981 da Alduino di Ventimiglia d Monteforte.

 

La “Razza Governativa di Persano” fu ricomposta nel 1900 a Persano, per D.M. del Regno d’Italia. Ed essa trae origine dalla ancor più antica “Real Razza di Persano”.

 

Quest’ultima fu oggetto di studio e programmazione sin dall’anno 1735 da parte di Carlo di Borbone, sovrano illuminato di due regni: quello di Napoli e quello di Sicilia, ma la sua nascita fu sancita solo più tardi, nel 1751, a Persano, luogo da cui prese il nome.    

 

Presto la Razza assunse una rinomanza internazionale e raggiunse il suo apice tra gli anni 1780-1825, quando fu introdotta, per mezzo di riproduttori maschi (stalloni), in molte razze europee oggi di grande fama. Gli esperimenti per la costituzione dell’embrione, di quella che sarà nominata in seguito Real Razza di Persano, furono condotti nella tenuta di Carditello, affittata a tale scopo dalla corona borbonica già dal 1740. L’intenzione era quella di creare un allevamento e un cavallo di Stato, e così fu fatto.   

 

Attraverso moltissime vicissitudini e momenti critici, la Razza è sopravvissuta fino all’anno 1995, in cui lo Stato italiano decise di interrompere definitivamente la lunga tradizione. 

 

Sotto il regno di Ferdinando IV e, più esattamente, nell’anno 1784, 

 la tenuta di Carditello fu trasformata in funzione dell’eccellenza della 

Real Razza di Persano. Dovendo operare la selezione delle fattrici 

e degli stalloni in base al loro uso per la guerra, fu costruito 

anche un ippodromo.

 

La selezione avveniva attraverso le prove funzionali su cinque parametri importantissimi: la maneggiabilità, l’equilibrio mentale e il coraggio con cacce di vario genere; la resistenza, con il percorso di 200 km Carditello-Persano-Carditello; la velocità, con gare da effettuarsi nell’ippodromo incorporato nella grande struttura architettonica. Fu iniziata a Carditello la costruzione di un complesso di fabbriche, dedicato esclusivamente ai cavalli con scuderie di 1500 cavalcature, di un ippodromo e di un piccolo Palazzo reale dal quale il Re poteva accedere direttamente alle scuderie per controllare i cavalli e emanare gli ordini per l’allevamento. Vi erano anche degli spalti da cui il pubblico poteva assistere alle corse e alle prove di bravura dei cavalli. Inoltre, il complesso di Carditello, non lontano da quello della Reggia di Caserta, si prestava alle visite delle ambascerie e delle delegazioni straniere; era un luogo dove il Re poteva far vedere quell’eccellenza equestre e mostrare, così, le possibilità e la potenza del Regno di Napoli.     

 

Nel 1874, la Real Razza di Persano fu venduta sulla piazza di Eboli con asta pubblica per decreto del Ministro Ricotti. Comprendendo il grande errore commesso, 

 

il Governo, nell’anno 1900, la ricompose nello stesso Deposito di Persano, denominandola non più Real Razza di Persano, come era stata fino al 1874, bensì, più propriamente allora, Razza Governativa di Persano. La Razza Governativa ebbe un nuovo marchio con cui distinguersi.

 

Lo Stato acquistò gli animali, con cui fu ricostruita la razza, dai soggetti privati che li avevano acquistati ad Eboli e salvati. Fu formato il nucleo più importante della nuova razza, in misura del 60% sul totale degli animali costituenti il nucleo delle fattrici e per il 50% su quello degli stalloni.     

 

Dopo due guerre mondiali, delle quali i cavalli della Razza Governativa di Persano furono protagonisti, si arriva al 1981, anno in cui, accertato il poco interesse da parte dello Stato nel mantenere quel patrimonio storico e genetico fortemente legato a una importante biodiversità, fu creato un nucleo parallelo di cavalli prelevandolo dalla mandra di Grosseto della Razza Governativa di Persano. La scelta oculata dei soggetti per tale operazione fu determinata dal loro grado di “purezza” rispetto alla razza di appartenenza: cioè, cavalli con elevato valore biologico, portatori di patrimonio genetico non ancora inquinato da incroci effettuati con cavalli di puro sangue inglese (p.s.i.).   

 

Infatti, già dopo il 1972, quando la mandra fu trasferita da Persano a Grosseto, gli unici accoppiamenti autorizzati furono quelli con stalloni di p.s.i. o con anglo-arabi di dubbia provenienza, e mai con stalloni della razza di appartenenza. Il Generale Francesco Ortu, che aveva firmato nel 1972 l’autorizzazione per il trasferimento dei cavalli da Persano a Grosseto, rendendosi conto dell’errore compiuto, cercò di ricomporre la Razza Governativa di Persano nel periodo del suo ultimo Comando presso il CMARQ (Centro Militare Allevamento Raggruppamento Quadrupedi) di Grosseto, favorendo gli accoppiamenti in razza e richiamando, quando geneticamente valide, le cavalle dai vari enti militari a cui erano state trasferite.   

 

Dopo di lui però, ancora una volta, la razza ritornò in uno stato di abbandono e, se non fosse stato per il nucleo di stalloni e fattrici salvati a Luriano, nel 2003, non si sarebbe potuto procedere al riconoscimento della razza da parte dell’Europa e alla costituzione del Registro Anagrafico di Razza (Libro Genealogico).   

 

Molte delle fattrici trasferite in quegli anni a Luriano, tenuta non distante da Grosseto, dove venne effettuato il salvataggio della razza, furono selezionate tra quelle nate a Persano e non ancora frutto di incroci con p.s.i.. A Grosseto, al CMARQ, non vi erano riproduttori maschi della Razza, se si esclude l’esploratore Picciotto (che non aveva però lo status di stallone). L’unico stallone riconosciuto allora era Pascià, già in forza presso l’I.I.I. di Catania. Pascià era nato a Persano ed era stato dato in comodato all’allora Deposito Stalloni di Catania. Tornando dopo il servizio effettuato all’Ente Militare, che nel frattempo era stato trasferito a Grosseto, mi fu possibile portarlo a Luriano come feci in seguito con Picciotto, ufficialmente diventato stallone all’età di 30 anni, grazie al tempestivo intervento del Generale Francesco Ortu.   

 

Attualmente, la mandria si compone di 70 soggetti, tra fattrici, puledri e stalloni. Un risultato straordinario, frutto di un faticoso e complesso lavoro cominciato anni fa con l’individuazione e il recupero di circa 30 cavalli, sparsi in varie regioni italiane che, senza il mio intervento, sarebbero stati destinati ad una inesorabile scomparsa. Sarebbe stata una perdita irreparabile per la nostra nazione.

 

Oggi, all’Italia e ai suoi governanti si presenta una grande opportunità storica, culturale, turistica, politica ed economica: ricreare un polo attrattivo unico e internazionale in cui fare storia anche attraverso spettacoli di arte equestre, unendo una struttura architettonica 

 originale con i cavalli originali per i quali il complesso 

di Carditello fu edificato.

 

Ciò porterebbe l’Italia, oggi agli ultimi posti in campo equestre, a fare di colpo un grande balzo in avanti, a riappropriarsi del suo patrimonio storico e di una sua eccellenza. Carditello e i cavalli di Persano, con la loro unicità, sarebbero infatti in grado di attrarre una considerevole fetta di turismo nazionale e internazionale sufficiente a cambiare il volto e l’economia dei luoghi in cui sorge il complesso architettonico, tristemente noti come “la terra dei fuochi”. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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e, con l’armonia delle loro forme, rammentano i capolavori scultorei del periodo ellenico classico e di quello rinascimentale. Poi, attraverso i loro elegantissimi movimenti, rinviano alle virtuose arie del periodo barocco. Protagonisti insuperabili delle impetuose cariche della cavalleria napoleonica e delle campagna di Russia dell’ultimo conflitto mondiale.

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LA FONDAZIONE LEONARDO SINISGALLI di Biagio Russo – Numero 8 – Luglio 2017

La Fondazione, nata nel 2008 per promuoverne vita e opera, e operativa dal 2010, ha un’attività geograficamente molto ampia e va al di là dei confini regionali. Anche in virtù di uno spirito cosmopolita coerente con lo straordinario personaggio che intende restituire ai fasti di una cultura, quella del Novecento, che lo ha visto testimone e protagonista. Tantissimi e differenti gli eventi realizzati finora in tutta Italia, a testimonianza della credibilità che l’Istituzione culturale montemurrese si è conquistata, con mostre e convegni: a Macerata, Roma, Benevento, Milano, Torino, Vigevano, Forlì, Siena, in collaborazione sia con Università, che con Associazioni, Enti locali, Istituti di Istruzione ecc. Contemporaneamente, notevole è stata l’attività di ricerca e la produzione editoriale, con sette pubblicazioni, tra cui due Quaderni, di notevole valore scientifico, che offrono gli strumenti indispensabili per la conoscenza di Leonardo Sinisgalli a visitatori, studiosi, ricercatori e docenti.

 

Cuore pulsante dell’attività della Fondazione è la Casa delle Muse 

di Sinisgalli. La struttura museale domina la cresta 

che affaccia sul fosso di Libritti,

 

di fronte alla piccola abitazione dove Leonardo Sinisgalli nacque nel 1908 e sulla cui parete è possibile leggere, a caratteri capitali, i versi della sua poesia più celebre dedicata al gioco del battimuro “Monete rosse”.   È possibile visitare la “Sala degli amici artisti” (con disegni e acquerelli di Giulio Turcato, Domenico Cantatore, Lorenzo Guerrini, Bruno Caruso, Antonello Leone, Franco Gentilini), “Il focolare degli affetti” (con testi memoriali e poetici, fotografie, oggetti vari e utensili), la “Sala Leonardo” (con l’esposizione dei 70 volumi originali e rari, oltre alle copertine delle riviste aziendali), la “Biblioteca di Sinisgalli” (con i suoi 3.000 libri, la macchina da scrivere, il ritratto ad olio di Maria Padula, le pubblicità e i disegni), la Sala “Vincenzo Sinisgalli” (con la mostra dedicata ad Agnese de Donato, dal titolo “Intimo Sinisgalli”).   

 

La Casa delle Muse, inaugurata il 20 ottobre del 2013, è stata meta per circa 8.000 persone, soprattutto studenti e docenti, provenienti da ogni parte d’Italia.

 

Per celebrare la poliedricità, un vero e proprio furor, degli interessi di Leonardo Sinisgalli, la Fondazione sin dal 2012 ha ideato un contenitore-ponte tra la cultura umanistica e letteraria. 

 

In autunno, si organizzano eventi (dalla pubblicità alla fisica, dalla poesia alla matematica, dall’arte alla tecnologia ecc.) caratterizzati da un approccio dialogico e contaminante tra arti e discipline, con docenti, studiosi, scrittori e musicisti, provenienti dal mondo accademico, artistico, letterario e scientifico. Nell’ultima edizione del Furor, ad esempio, è stato organizzato un convegno dal titolo “Per una cultura dell’incontro nelle arti”. Ad aprire i lavori è stato l’artista Giuseppe Caccavale, docente presso l’École Nationale Superieure des Arts Décoratifs di Parigi, con un intervento dal titolo Dalla figura alla parola: Il Viale dei Canti, incentrato sull’opera multimodale da lui realizzata presso l’Istituto di Cultura Italiana a Parigi, attraverso la riproduzione grafica e sonora dei versi di cinque poeti italiani: tra cui Leonardo Sinisgalli.    

 

Il mondo della scuola per la Fondazione rappresenta un interlocutore privilegiato. D’altronde le poesie e i racconti di Sinisgalli pullulano di fanciulli e monelli. E anche quando dirigeva riviste e gli uffici di pubblicità delle grandi aziende, spesso ricorreva al loro estro, ai loro disegni, al loro stupore. Dal 2013 infatti proponiamo lectiones magistrales, destinate in modo particolare agli studenti dell’ultimo anno delle scuole superiori. La quinta edizione delle Lezioni del Novecento (ciclo speciale), aperta a un pubblico più vasto oltre che a quello scolastico, ha portato in cattedra cinque grandi ospiti, di caratura internazionale: Silvio Ramat dell’Università di Padova, Clelia Martignoni dell’Università di Pavia, Riccardo Mazzeo, saggista ed editor della Erickson, nonché traduttore di Bauman, Miguel Benasayag, filosofo e psicanalista franco-argentino e Agnes Heller, una delle più grandi filosofe viventi, allieva di G. Lukács  ed esponente della Scuola filosofica di Budapest.   

 

L’attività della Fondazione corre lungo tutto l’anno. E anche nelle sere d’estate non rallenta. Proponendo veri e propri inviti alla lettura, con presentazioni di libri e incontri d’autore.


Tra i graffiti della Scuola fondata dal maestro Giuseppe Antonello Leone e il lavatoio costruito negli anni Trenta, un pubblico numeroso 

e attento segue le nostre proposte librarie, sotto le stelle, 

nell’atmosfera magica dell’Orto di Merola. 

 

Sinisgalli amava l’arte di un amore profondo, per tutta la vita ha frequentato gallerie e pittori, si è circondato della loro presenza e delle loro opere, ha commissionato disegni e illustrazioni per le sue riviste aziendali, ha pubblicato recensioni su quotidiani e riviste, e scritto tantissime presentazioni di cataloghi per mostre. Inoltre, nell’ultima fase della sua vita si è abbandonato al disegno, come arte consolatoria, diventando egli stesso un “disegnatore”. Per questi motivi e non solo la Fondazione ha aderito a gennaio al circuito Acamm (dall’acronimo dei quattro paesi e delle quattro realtà museali presenti: Aliano, Castronuovo Sant’Andrea, Moliterno e Montemurro), sotto la guida dello storico dell’arte Giuseppe Appella, in una logica sinergica di sistema che valorizzi, con mostre d’arte ed eventi culturali, il patrimonio esistente in un’ottica non periferica, ma nazionale.   

 

Sono stati realizzati finora tre importanti omaggi artistici: a Guido Strazza, artista italiano di spicco nel panorama contemporaneo, in occasione della grande mostra antologica alla GN. Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea di Roma; a Mario Cresci (fotografo), in contemporanea con l’antologica alla GAMeC di Bergamo); e infine a Fausto Melotti, in parallelo con la retrospettiva dal titolo EDEN, che la Galleria-Museo Hauser & Wirth di Zurigo, ha dedicato al noto artista roveretano.

 

Certo la Fondazione, a detta di chi ci osserva da vicino e da lontano, costituisce uno straordinario ombelico culturale, un vero e proprio presidio, flessibile e poco costoso, nel mosaico di una Regione 

che intende aprirsi, attraverso Matera, capitale della cultura 2019, 

ad una dimensione europea e a un turismo colto e intelligente. 

 

Ma Il vero obiettivo della Fondazione resta legato alla questione dei diritti editoriali del poeta-ingegnere. Senza la ristampa della sua opera omnia, tutto il percorso fatto finora, sarebbe completamente inutile. 

 

Faremo di tutto affinché Sinisgalli, come lui stesso scrisse per la sua epigrafe… possa risorgere “fra tre anni o tre secoli, fra tempeste 

di grandine nel mese di giugno”.  

 

È una promessa, ma soprattutto un debito.

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LA FONDAZIONE LEONARDO SINISGALLI

 

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Un “Leonardo del Novecento”, è stato definito Leonardo Sinisgalli. Infatti, i suoi interessi, dalla poesia alla matematica, dalla grafica pubblicitaria alla radio, dal cinema alla critica d’arte, dall’architettura al disegno, lo rendono così moderno e affascinante che si registra intorno alla sua figura un interesse elevatissimo, da parte di docenti, di cultori, di editori, di galleristi, di studenti, di matematici, di letterati e artisti. 

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TRAPANI E LA PESCA IN TONNARA di Lorena Coluccia – Numero 8 – Luglio 2017

Ci sono storie che sembrano leggende e uomini che incarnano figure epiche. Quella della pesca con il sistema delle tonnare fisse è una tradizione che profuma di mito, un rito sempre uguale a sè stesso, dove esperienza e superstizione, sudore e spiritualità, convivono miracolosamente. 

 

La Sicilia è stata terra di tonnare per secoli e Trapani contava più di 20 impianti. Tonnara è parola dalla semantica ricca e articolata, così come lo sono le attività e le emozioni a essa correlate: tonnara è il termine usato per indicare il complesso sistema di reti che intercettano i tonni rossi del Mediterraneo; ma – per estensione – tonnara è anche il luogo in cui quelle reti si calano e, ancora, il nucleo di edifici di appoggio all’attività e alla lavorazione del pescato.

 

Al di là delle definizioni, la tonnara, per Trapani, rappresentava un microcosmo fatto di uomini – il rais, i tonnaroti, ma anche i mastri d’ascia, i sommozzatori, gli artigiani – e di azioni che, insieme, determinavano la fisionomia di un territorio, la sua economia, il suo sapere, i suoi costumi.

 

La tonnara è un’elaborata architettura subacquea composta da un lungo braccio di rete, il pedale, steso perpendicolarmente alla costa, che termina su un grande rettangolo chiamato isola, dentro cui i tonni si indirizzano quando trovano il cammino sbarrato dal pedale. L’isola è composta a sua volta da più camere, l’ultima delle quali, la camera della morte, è quella in cui avveniva il rito della mattanza.Tutte le azioni legate a questa antica tradizione – la preparazione di reti e imbarcazioni, il calato, il controllo, la pesca, il salpato – sono accompagnate da preghiere, azioni scaramantiche, riti propiziatori, canti (le emozionanti cialome) che, in equilibrio tra sacro e profano, definiscono un patrimonio antropologico non riproducibile. Oggi a Trapani non si calano più tonnare e anche gli edifici che, un tempo, supportavano questa attività sono diventati altro: nei casi più fortunati, sono esempi straordinari di architettura industriale (è il caso dell’ex Stabilimento Florio di Favignana, la cui visita vale un viaggio) o di strutture ricettive e d’accoglienza (come Scopello o Bonagia); nei casi peggiori, sono costruzioni in disarmo, edifici abbandonati a sè stessi e al tempo.

 

In tutta la Sicilia vi è un’unica realtà, proprio a Trapani, che ha conservato la sua originale funzione, quella di lavorazione e inscatolamento del tonno 

in scatola. Si tratta della tonnara di San Cusumano, oggi azienda 

Nino Castiglione, sulla cui torre si scorge ancora l’originale tonno 

di metallo che, in cima a un’asta, indica la direzione del vento.

 

Dal suo movimento dipendevano le speranze dell’omonimo fondatore di poter contare su un maestrale favorevole o le paure di dover temere il vento di scirocco che allontanava i tonni dalla costa. Oggi questa azienda, nata dall’amore di don Nino per la tonnara, è il primo produttore in Italia di tonno in scatola a marchio delle maggiori insegne della grande distribuzione e occupa 230 persone; numero che, in un angolo del sud così periferico, significa molto più che in qualunque altra parte del paese.

 

Ma, sebbene l’azienda rappresenti un’avanguardia in termini di automazione 

e tecnologia, sicurezza alimentare e innovazione, continua ad ambire al recupero della tradizione della pesca con la tonnara fissa.

 

Sistema che ha volontariamente interrotto nel 2003, a differenza di altri soggetti economici, con l’obiettivo di restare al 100% sostenibile e nel rispetto delle misure dell’Unione Europea per la salvaguardia del tonno rosso del Mediterraneo, definito specie a rischio. Fortunatamente tali misure (l’assegnazione all’Italia di quote tonno ridotte a poche tonnellate) ha funzionato così bene che in meno di un ventennio vi è stato un significativo ripopolamento della specie, tanto da indurre l’Europa ad aumentare le quantità di tonno rosso pescabile. Si riaccende, quindi, la speranza per l’azienda Nino Castiglione e per il territorio tutto di recuperare un patrimonio di conoscenze e tradizioni che altrimenti rischia di essere perduto per sempre.

 

Sia chiaro: la tonnara non contemplerà mai più il rito della mattanza, considerato troppo sanguinolento da chi non ne conosce i metodi e lo giudica solo sulla base dell’apparenza; ma il sistema di pesca ha invece qualche possibilità di essere recuperato.

 

Tutte le principali istituzioni nazionali ed europee, e le più importanti associazioni ambientaliste, hanno, infatti, finalmente convenuto che tale tecnica è la più ecosostenibile al mondo. Le maglie larghe delle reti che trattengono solo pesci di grossa taglia; lo sbarramento costituito dal pedale che interrompe il cammino dei tonni solo per un breve tratto; l’impossibilità di inseguire la preda (come avviene con le tonnare volanti); l’ancoraggio al fondale tramite pietre che non lo danneggiano (come invece fanno le reti a strascico); la continuazione del processo di riproduzione anche all’interno delle reti, garantiscono il rispetto del sistema marino e della specie, scongiurandone il depauperamento.

 

Attività sostenibile anche rispetto alle produzioni tipiche: è associata alla pesca con tonnara, infatti, anche la creazione di prodotti di nicchia come tunninamosciameficazzabottargalattume; nomi che rievocano una tradizione gastronomica antica, un tempo in cui il tonno era un dono del mare che non andava sprecato e di cui si lavorava ogni parte.

 

Nella primavera del 2016 la Nino Castiglione, come partner tecnico del comune di Favignana e dell’Area Marina Protetta delle Isole Egadi, ha calato la tonnara sullo specchio acqueo davanti a Favignana, proprio nel luogo da sempre deputato a questa attività. È stata una tonnara a scopo scientifico e di monitoraggio – indispensabile a scongiurare la cancellazione definitiva di Favignana dalla lista dei siti vocati a questo sistema di pesca – senza l’assegnazione di quote e, quindi, senza possibilità di commercializzare il pescato.

 

Ora, ciò che bisogna augurarsi è che l’isola ottenga le quote tonno, così da rendere l’operazione economicamente sostenibile e, in questo modo, garantire la sopravvivenza di un patrimonio che Trapani, la Sicilia, l’Italia tutta 

non possono permettersi di perdere.

 

 

 

 

 

 

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TRAPANI         E LA PESCA IN TONNARA

 

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“I pescatori, che hanno la faccia solcata da rughe che sembrano sorrisi e, qualsiasi cosa tu gli confidi, l’hanno già saputa dal mare”
(Fabrizio De André)

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PASQUALE SCURA – Di Michele Minisci – Numero 8 – Luglio 2017

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PASQUALE SCURA,

 

Un Arbëresh protagonista del Risorgimento Italiano

 

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Erano queste le chiare ed inequivocabili parole che chiamavano il popolo delle provincie continentali dell’Italia meridionale al plebiscito indetto l’8 ottobre 1860 per l’unificazione col resto d’Italia.

Parole coniate dal Guardasigilli Pasquale Scura e verbalizzate da lui stesso nel decreto che promulgava il plebiscito promosso da Vittorio Emanuele e dal Dittatore dell’Italia Meridionale, Giuseppe Garibaldi, controfirmato dal Prodittatore Giorgio Pallavicino Trivulzio, dal Segretario Di Stato degli affari esteri Francesco Crispi, da Luigi Giura – ministro dei lavori pubblici, da Amilcare Anguissola – ministro della guerra, da Raffaele Conforti – ministro dell’interno e dallo stesso Pasquale Scura, nella veste di ministro di grazia e giustizia.

 

Un personaggio, quindi, di primo piano nella storia del Risorgimento italiano, Pasquale Scura, nato nel piccolo paesino calabrese di Vaccarizzo Albanese, di origini arbëresh – gli albanesi arrivati in Italia 

a metà del ‘500-, e morto a Napoli il 12 gennaio del 1868.

 

E nel 150° anniversario della sua morte, a gennaio del 2018, il piccolo Comune arbëresh vuole rendere omaggio al suo illustre concittadino con tutta una serie di eventi politici e culturali, con il coinvolgimento dell’Università della Calabria, della Regione, del Ministero di Grazia e Giustizia e quello dei Beni Culturali, nonché di noti personaggi della cultura e di studiosi della storia d’Italia come Paolo Mieli e Stefano Rodotà, quest’ultimo proprio di origini arbëresh.

 

Un evento che vuole essere non solo testimonianza ma soprattutto analisi degli ideali e della cultura liberale che disegnava l’Unità d’Italia, magari anche in senso federalista, plurale, ma unita, come sognava il Cattaneo e non solo.

 

Un personaggio illustre, lo Scura, la cui conoscenza è oggi favorita dagli studi e dalle ricerche compiute da studiosi come Francesco Perri (autore di un volume a lui dedicato di 447 pagine) o Vincenzo Librandi, entrambi nativi di Vaccarizzo Albanese, i quali, avendo fatto luce su quelle parti della sua biografia che sono rimaste in disparte, trascurate o ignorate, hanno contribuito a ricomporre questa figura nella sua pienezza e complessità. 

 

Queste celebrazioni su Pasquale Scura possono e devono essere lette nelle sue variegate modulazioni, senza enfasi, dopo aver ricordato certamente le grandi speranze di una vera unità d’Italia, ma con compiutezza e severità, inquadrandole oggi anche nell’annosa “questione meridionale”, perché i difficili tempi che stiamo vivendo lo richiedono con forza. E vogliono in un certo qual modo riparare al torto subìto dalla figura dell’illustre personaggio. 

 

Ciò che accade molto spesso è che non sempre c’è chi mette in evidenza i meriti di personaggi importanti e spesso determinanti nella storia di una nazione, di un popolo. “Ma specialmente nell’ottica di quell’arduo progresso attuativo del nostro Mezzogiorno – come ci suggerisce il professore Pietro de Leo, ordinario di storia medioevale presso l’Università della Calabria – non semplice e facile, atteso che ancora oggi è plausibile chiedersi se Cristo sia ancora fermo sui binari…a Eboli o presso la contigua autostrada”.

 

 

 

 

 

 

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IL SUD È UN DONO? – Intervista a Valeria Parrella di Giuditta Casale – Numero 8 – Luglio 2017

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IL SUD È UN DONO?

 

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Chiedo a Valeria Parrella, scrittrice napoletana tra le più interessanti del panorama letterario contemporaneo, e feconde nella capacità di creare immaginari esistenziali e di indagare l’animo umano.

Ma cazzo, è un dono. – mi risponde, con la straordinaria capacità di fondere lo sguardo tagliente e ruvido sulla realtà alla felicità piena della parola, mai abusata e sempre pluristratificata di suggestioni, che in parte provengono dalle letterature antiche su cui si è formata e che ancora plasmano l’universo da lei narrato. –  È il dono che l’ente supremo dei doni, cioè il principio evolutivo, ha voluto concedere al mondo per bilanciare il nord.   
 
Se dovessi offrire in dono alla divinità un elemento del sud, quale le porgeresti? E quale invece è talmente irrinunciabile che lo terresti stretto a te, senza cederlo a nessuno, uomo o dio che fosse? 
 

Nulla è irrinunciabile, ma mi fa fatica pensare a una divinità, non sono abituata.

 

Allora facciamo che posso portare in dono a un extraterrestre qualcosa del sud, mhh, vediamo gli porterei una pianta di limone, una di ulivo e una di vite. Così posso tenerne altre strette a me.


Valeria Parrella ha nelle corde sia il respiro profondo del racconto (“Mosca più balena”  con cui nel 2003 esordisce per Minimum fax, a cui segue per la stessa casa editrice “Per grazia ricevuta”, e ancora “Troppa importanza all’amore” per Einaudi) sia  l’ampiezza dello sguardo del romanzo: “Lo spazio bianco”, “Lettera di dimissioni” e “Tempo di imparare” pubblicati con Einaudi; “Ma quale amore” con Rizzoli, poi ripubblicato nei tascabili Einaudi; e da pochi giorni di nuovo in libreria con “Enciclopedia delle donne. Aggiornamento”, un romanzo “scostumato” come me l’ha definito lei stessa. La sua produzione attinge anche alla polifonia del teatro, la molteplicità e l’effetto scenico delle parole: “Il verdetto”, “Ciao maschio” e “Euridice e Orfeo” per Bompiani; “Tre terzi”, insieme a Diego De Silva e Antonio Pascale, e “Antigone” per Einaudi; nel 2011 il libretto “Terra” su musica di Luca Francesconi.

 

Valeria Parrella ha il dono di una scrittura che misura con grazia e attenzione maniacale il peso delle parole, che scava nei diversi registri linguistici, letterari e non solo, per portare alla luce prospettive e visioni inedite dell’interiorità

 

Capace di presentare personaggi che nella loro individualità assurgono a emblemi di una condizione esistenziale universale. 

 

Nei tuoi romanzi i luoghi non prendono mai il sopravvento, sono sempre filtrati dai personaggi e dalla loro percezione emotiva. Penso ai posti frequentati dalla madre in “Tempo di imparare” o a quelli vissuti dalla protagonista di “Lo spazio bianco”. Forse una loro più forte caratterizzazione c’è in “Lettera di dimissioni”, che tra i tuoi libri è quello in un certo senso più “civile” e meno introspettivo. Con “Ma quale amore” dalla Napoli dei romanzi precedenti la scrittrice protagonista passeggia per le strade di Buenos Aires, il sud letterario per eccellenza. Nei racconti invece il tuo orizzonte geografico appare più vario. Che valore hanno i luoghi, quelli meridionali in particolare, nella tua narrativa? È fuorviante osservare che nei romanzi rimani più ancorata a Napoli, e nella forma del racconto “emigri” in altri luoghi, senza mai lasciare veramente la città partenopea? Si potrebbe arrivare a ipotizzare, anche attraverso i luoghi narrati, che nei romanzi Valeria Parrella regala più della sua autobiografia, e nei racconti invece il distacco è più netto?  

 

L’unico problema è Napoli, intendo come luogo tutto, geografico e umano. Perché tra teatro letteratura cinema e televisione capisci che archetipo e stereotipo comune che ne abbiamo e a cui bisogna sempre cercare nuove smussature, facce nascoste, o rifiutarlo…insomma un casino. Il resto del sud, la provincia per esempio non mi spaventa quanto Napoli.

 

Il mio sistema è non verificare, lasciare che il ricordo abbia il sopravvento sulla realtà. Insomma spaesarmi.

 

Rispetto all’autobiografismo non sono d’accordo. No: credo che siano profondamente autobiografici i temi che tratto, nello spazio di una racconto o di un romanzo, o di una piece teatrale. Alla fine mi interessano cinque o sei cose e tutta la mia produzione è una declinazione di queste. Gli avvenimenti, cioè le storie che racconto invece non sono MAI autobiografici. Non c’è una, per dire, delle mie voci narranti, non c’è un IO che sia davvero mai stata io.

 

Le tue meravigliose donne: non ce n’è una che non sia stata un po’ ME. Non è forse questa la forza straordinaria della letteratura: non parlare di sé ma parlare al sé, che è in ciascuno? I tuoi libri sono molto amati, tradotti e i testi teatrali rappresentati in molti luoghi: veicolano un’idea di sud o l’appartenenza a una geografia narrativa e letteraria non ti interessa? Ti senti in un certo senso di rappresentare come scrittrice una nozione di sud, e quale?   

 

Allora: a me non interessa, cioè nel momento in cui scrivo non ho un obiettivo, non mi interessa di nulla e di nessuno. Se poi a posteriori arriva questa idea di sud e di donne mi va benissimo, visto che sono una donna del sud.

 

Mi chiedo ad esempio se la madre di “Tempo di imparare” non sarebbe una donna o una madre diversa lontana da Napoli,

 

e lo stesso per Clelia, di “Lettera di dimissioni”, se la sua vicenda professionale non sia straordinariamente legata a una certa “politica” caratteristica, anche se non unica, del meridione. No, non credo. “Tempo di imparare” è un romanzo così intimo che non ha collocazioni spazio temporali, e ho conosciuto tante donne nel mondo e fuori dal mondo (detenute per esempio) con bambini disabili e ti dico che la geografia non c’entra nulla. Anche per Clelia non credo: quella politica lì non appartiene al sud, appartiene alla ex sinistra e a Roma o a Milano è uguale. Certo, Clelia non potrebbe essere una scandinava, questo sì. Ma in Italia potrebbe stare dappertutto.   

 

Quale delle tue protagoniste, includendo anche le eroine mitiche come Antigone ed Euridice, è più necessaria oggi al sud, e con chi l’accompagneresti?   

 

Scelgo la protagonista di “Lettera di dimissioni”, Clelia: una donna dal passato comunista, che deve ricollocarsi nello spazio e nel tempo. Credo che quello sia il mio vero romanzo civile. E la farei andare a cena con Jane Eyre.

 

“Sono una donna del sud”: c’è stato un momento nel tuo percorso letterario, in cui questa affermazione è stata pronunciata con orgoglio? Oppure ti sei trovata ad affermare con più disinvoltura:
“sono Valeria Parrella”?

 

Sono Valeria Parrella e sono una donna del sud che più sud non si può. E certo che c’è orgoglio nel dirlo, cosa altro? Però ti dico pure che se mi sento più vicina ai sud che ai nord, alla Grecia che all’Olanda, è anche vero che penso sempre che dove nasciamo è un caso, altrimenti non potrei capire profondamente le migrazioni e pensarle come una possibilità di rinascita, per chi parte e per chi accoglie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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UN GIGANTE DI PIETRA – IL CASTELLO DI CORIGLIANO D’OTRANTO di Gianluca Anglana – Numero 8 – Luglio 2017

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UN GIGANTE DI PIETRA

 

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«È il vento», disse Matilda, «che sibila tra i merli della torre lassù: l’hai udito migliaia di volte»

Quando, nel 1764, consegnò alle stampe Il Castello di Otranto, dando così avvio alla fortunata stagione letteraria del romanzo gotico, Horace Walpole immaginò anche sulle residenze fortificate del Meridione italiano la coltre di oscure atmosfere tipica dei manieri inglesi.

 

In realtà, i numerosi castelli piantati qua e là come enormi bulloni sulle pianure salentine hanno assai poco a che fare con l’estetica un po’ dark dei territori di Sua Maestà. Essi sono giganti di pietra, immersi nella luce del Mezzogiorno, piuttosto che trappole di sassi, ove vagano gli spettri di vegliardi o di monache sanguinolente[1]. Tra tutte queste fortezze, spicca, per fascino e grandiosità, una in particolare: quella di Corigliano d’Otranto. Le origini di questo borgo sono molto antiche e tuttora dibattute. Di certo Corigliano, forse messapica di nascita, fu risucchiata nell’orbita della Magna Grecia, per non uscirne di fatto mai più:

 

Corigliano è tuttora grika. È parte della cosiddetta Grecìa Salentina ovvero di un territorio il cui linguaggio tradisce una inequivocabile connotazione ellenofona.

 

Lo stesso toponimo sembra derivare dal vocabolo “χωρίον”, che significa podere. E in effetti, nel corso del Medioevo, Corigliano fu un casale. Nel suo passato remoto, il Salento era un coacervo di casali, cioè gruppi isolati di case rurali sparpagliati un po’ ovunque. Solo più tardi questi aggregati abitativi mutarono pelle, irrobustendosi in paesi e centri più o meno grandi e, in alcuni casi, incastellandosi[2]. Le cause, che innescarono il processo storico di mutazione del tessuto socio-urbanistico, furono molteplici e di variegata natura, in particolare strategico-militare, economica e soprattutto politica. Ad una prima epoca, basata sul sistema della proprietà fondiaria o della curtis (unità produttiva fondata su un intreccio di rapporti sociali e politico-giuridici, facenti capo alla nobiltà laica o alla gerarchia ecclesiastica), ne seguì una seconda, denominata signorile. La cerniera tra queste due fasi si situerebbe intorno all’Anno Mille[3].

 
 La signoria feudale «raggruppa in castelli e villaggi una popolazione il cui capo – il Signore – riunisce nella sua persona funzioni di direzione economica dei contadini (…) e poteri di comando»[4]

Con il concentramento delle popolazioni in villaggi e paesi, i Signori – che si erano gradatamente impossessati di territori più o meno vasti – avrebbero avuto maggiore facilità vuoi nel controllo dei laboratores vuoi nell’esercizio del loro potere sul contado. Dal X secolo in avanti, l’Occidente europeo conobbe una stagione d’impetuosa fioritura economica, soprattutto in ambito rurale[5]. Questa lunga fase di congiuntura favorevole vide in Corellianum un indubbio protagonista, in grado non solo di imporre la propria leadership su tutta l’area circostante, ma persino di rivaleggiare con la stessa Otranto nella competizione per il ruolo di traino economico locale. Nel 1465 l’intero feudo coriglianese venne ceduto alla Famiglia dei Monti. Proveniente da Capua, il clan dei Monti giunse in Italia al seguito degli Angiò: anch’esso seppe esprimere, com’era d’uso allora tra le dinastie più blasonate, i suoi capitani coraggiosi, illustri uomini d’arme messi a servizio di questa o quella signoria italiana e spediti a combattere sui campi di battaglia di mezza Europa. Francesco de’ Monti, come diremmo noi oggi, seppe farsi notare: divenne uno dei condottieri più fidati della corona aragonese «che lo utilizzò come ambasciatore in Ungheria (…), in Germania (…) e presso la corte pontificia»[6].   Francesco fu anche ospite nel celebre castello milanese di Ludovico Sforza, presso il quale era stato inviato nel 1498 nel quadro di una complessa missione diplomatica[7]. Si distinse per ardimento durante gli scontri con la potenza turca. Nel 1480, Otranto era stata espugnata dalle forze di Maometto II. La città era così divenuta un nido di vipere, un avamposto da cui scatenare razzie e terrore nell’entroterra: nel Febbraio del 1481, assieme a Galatina e a Soleto, anche Corigliano fu saccheggiata dagli invasori. Fu proprio durante una di queste aspre battaglie che Francesco venne fatto prigioniero e ridotto in schiavitù, per poi riscattarsi tempo dopo[8].

 

Si devono proprio a lui la risistemazione e l’ammodernamento del castello medievale, «il più bel monumento di architettura militare

e feudale in Terra d’Otranto ed (…) il modello più compiuto
del trapasso dalle torri quadre a quelle rotonde»[9].


Le torri, a base scarpata e a tre livelli di fuoco, sono dedicate a quattro Santi e ingentilite dalla raffigurazione allegorica delle virtù cardinali: Michele Arcangelo e la Fortezza; Antonio Abate e la Temperanza; Giorgio e la Prudenza; Giovanni Battista e la Giustizia. Il cortile interno è semplice e austero. Il fossato è ancora esistente. Il corpo centrale e più antico è riconoscibile per la presenza di beccatelli e merlature. Del parco marchesale, un tempo assai esteso, non restano che poche tracce: la sua vegetazione doveva però apparire lussureggiante se, nel 1525, stregò l’umanista bolognese Leandro Alberti. Nella sua Descrittione di tutta l’Italia[10], costui annota che, durante la sua visita a Corigliano, fu condotto da Giovanbattista de’ Monti, figlio di Francesco, nel «giardino, molto vago e bello, pieno di cedroni, aranci e d’altri alberi fruttevoli»[11]: ad accogliere lui e il suo compagno di viaggio, con il loro Signore, «molti nobili huomini a cavallo molto ben vestiti»[12] e i suoi due figliuoli «altrimenti addobbati, et parimente i cavalli, da quel che avanti erano».

 

Quando la famiglia de’ Monti si estinse, Corigliano divenne proprietà di un’altra casata, cioè i Trani, signori di Tutino (oggi un rione di Tricase). Costoro decisero di trasformare la rocca in dimora gentilizia e di intervenire soprattutto in facciata. Realizzata nel 1667 sotto
la direzione del mastro coriglianese Francesco Manuli[13],

 

essa riporta un balcone con decorazioni barocche: doveva essere una sorta di manifesto, una dichiarazione di fedeltà alla corona spagnola. Così venne abbellita da una rassegna di busti dedicati a personalità che contribuirono a fare grande la Spagna (tra loro si ammira anche un ritratto di Cristoforo Colombo).

 

Nei giorni nostri, Corigliano si è riappropriata del posto che le spetta e che dopo tutto ha sempre avuto: quello di riferimento cui guardare in un’ottica, a lunga gittata, di sviluppo del territorio.

 

Oggi il Castello, che è scrigno e tesoro al tempo stesso, è un luogo di aggregazione e sperimentazione. È un centro propulsore del sapere: oltre a custodire una biblioteca, ospita manifestazioni
culturali, mostre, concerti e spettacoli teatrali.


Ma è quando si abbassano le luci, quando le stelle tornano a spiare la terra dal davanzale dell’universo e la notte stende il suo manto di velluto sopra i sogni degli uomini, è solo allora che, nel buio, il gigante sospira e riaccende le sue pietre pallide al chiarore degli astri. E quando la luna soffia il suo lucore tra i rami degli alberi, tramutandoli in ricami neri; quando l’eco delle ultime voci si è ormai sbriciolata come uno sciame di scintille e si ode solo il ronzio degli insetti, è solo allora che, nel giardino muto vecchio di secoli, le sagome scure delle piante tornano a mormorare nel vento come fantasmi e a reclamare ancora il ruolo di testimoni di questa storia antica. 

 

E nell’aria lieve della sera, sotto la cupola delle costellazioni, si può indovinare appena, nel silenzio, il fulgore di quelle ricchezze
che tanto abbagliarono i visitatori venuti da lontano.


«In the hanging garden please don’t speak. In the hanging garden no one sleeps»[14]

 

 

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 [1] Gli spiriti di Alfonso ne Il Castello di Otranto di Horace Walpole e di Beatrice de las Cisternas, la Monaca Sanguinante, ne Il Monaco di Matthew G. Lewis.

[2] Cfr. Raffaele Licinio, Castelli medievali, Ed. Dedalo (1994), p. 30 e, sul web, http://www.perieghesis.it/casali.htm.

[3] Jacques Le Goff, Il Medioevo, Ed. Laterza (1996), p. 27.

[4] Jacques Le Goff, Il Medioevo, Ed. Laterza (1996), p. 28.

[5] Jacques Le Goff, Il Medioevo, Ed. Laterza (1996), p. 59.

[6] Mario Cazzato, Guida ai Castelli Pugliesi – 1. La provincia di Lecce, Congedo Editore (1997), p. 58.

[7] Dizionario biografico Treccani, www.treccani.it.

[8] Mario Cazzato, Guida ai Castelli Pugliesi – 1. La provincia di Lecce, Congedo Editore (1997), p. 58 (il Cazzato lascia intendere che, proprio a seguito di questi eventi, Francesco si accattivò i favori dei Sovrani aragonesi di Napoli).

[9] Mario Cazzato, Guida ai Castelli Pugliesi – 1. La provincia di Lecce, Congedo Editore, p. 60. Quelle qui riprese sono parole di G. Basile di Castiglione.

[10] Si tratta di un’opera che l’Alberti scrisse dopo aver percorso l’Italia intera e che egli dedicò ai sovrani francesi Enrico II e Caterina de’ Medici.

[11] Leandro Alberti, Descrittione di tutta l’Italia (1568), p. 406.

[12] Leandro Alberti, Descrittione di tutta l’Italia (1568), p. 405.[

13] Mario Cazzato, Guida ai Castelli Pugliesi – 1. La provincia di Lecce, Congedo Editore, p. 60.

[14] The Cure, The hanging garden, 1982, Fiction Records.

 

SAN LEUCIO. GENIUS LOCI by Helene Blignaut – Numero 7 – Aprile 2017

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SAN LEUCIO. GENIUs         LOCI

 

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Beauty conquers and makes people fall in love because in addition to the superficial fascination perceived by the human eye, it hides and shows a depth, a ‘substance’ that radiates value and asks not to be retained, but diffused to those who know how to enjoy it.

Beauty infects beauty and, in a place that can appear in the splendor that comes from its own history, everything and every event that enter it will be consequently beautiful and will shine in the same light, naturally following the prospective show created by the admirable container.

 

There is a place in the South of Italy that, just like in a fairy tail,  owes all its beauty to the secular events that occurred in its frame and the great works that were created there.   Works that still today come from the wise hands of artisans to  be  offered  to  the  appraiser’s  intelligence  in  all  their atemporal aesthetic depths that perpetuate the ambition of a  virtuous  synthesis  between  the  handsome  and  the  righteous,  just as the absolute initiator, King Ferdinand IV of Bourbon, intended it to be.  This is why San Leucio, a hamlet of the city of Caserta, by the will of this king, immediately became  an  unpredictable  unicum  of  monumental  nobility  overlooking  green  pensive  landscapes  and  a  human community that found itself privileged in learning the art of weaving silk and the production of extraordinary artifacts.

 

While the Real Colony of San Leucio saw the light and set off quietly and steadily to create, day after day, even in its narrow territorial boundary, the unlimited royal dream, Ferdinand IV’s brothers-in-law 

left their heads under the blade of a bloody revolution.

 

Our king had married Maria Carolina of Habsburg, and Lorena, the sister of the Autri-chienne (Chienne in French means bitch), as she was reffered to by the French people in revolt, Maria Antonietta of Austria, wife ofmarried King Louis XVI. Blood and terror whose echo, however, failed to stop the will of this visionary who, perhaps overwhelmed by the excessive pump of the palace of Caserta, had decided to transform the town into a beautiful niche whose existence and wonder were not to end in itself. A delightful ancient little church already existed, and the King had a hunting lodge built in the Belvedere area, subsequently sending some families to live there so that they would take care of it. The king was endowed with a modern mindset and thus thought of creating a social model of absolute novelty, imposing a harmonious urban layout with a circular square and radial system of roads; Promoting economic autonomy with the creation of a factory for the production of excellent silks, something that had never really been seen before.

   

Not just a visionary but a precursor of that type of equality 

that founded the dignity of living on work but also on social 

security and the consideration of the (yet unwritten) human rights, 

with daily working hours reduced to eleven instead of the fourteen 

in effect in the rest of Europe, with equal pay for men and women, compulsory and free schooling and jobstart schemes 

that took into account the attitudes of young.

 

Even the homes were free and built with all possible comforts of those times. Vaccination to prevent smallpox was mandatory. The management of this endeavor, that was also able to produce a considerable income, anticipated the claim of rights that would later mark the political and social history of the continent. A sort of ‘Fernandinople’ with a Code whose fundamental principles were education, good faith and merit, and where there was no room for distinctions of rank and condition. From the living heritage of the silkworms that were cultivated in the building called the cuculliera, to the preparation of the bundles, the spinning wheels, the looms, the creation of luxurious fabrics for clothing and prestigious furnishings evolved in an extraordinary range of silk brocades with gold and silver, with particular ‘gros de Naples’, and also in an original, innovative fabric called Leucide.

 

 

With the introduction in the first half of the nineteenth century of the Jacquard, the weaving technique of which France was proud, 

the outcomes improved resulting in the creation of objects 

closer to being works of art rather than every day items.

 

The colors were natural, and the cultural inspiration of the unusual nuances imposed definitions that evoked emotions and desires: green willow, Prussia green, Seville, Nile Water… Impressive names of fabrics for upholstery, tapestries, curtains, sofa and pillow covers, but also shawls, corsets, handkerchiefs and other delicious clothing items. The furnishing fabrics fascinated kings and queens and popes, and today they still enrich rooms in the Quirinale, the Vatican, Buckingham Palace, the White House and other prestigious sites. Moreover, famous international fashion designers let themselves be tempted by these for their top range creations. History goes on, the becoming of progress produces decadence and new beginnings; thus, with the advent of the Unification of Italy, the dream of Fernandinople was embedded in the state properties. However, the mythology of a matter born from the imperious will of a king could not succumb.

 

Today, San Leucio’s fabrics remain an exceptional heritage
and, 
in those textures, an unchanged vitality of doing that has 

never ceased to nourish itself remains. With the aid of the
new technologies, without distorting craftsmanship, 

it is possible to create works that still show us the multiple 

depths of their beauty, their history, their utopian legacy,

 

but also the tactile delicacy or the creamy thickness of certain details, the texture – which seems fragrant – of the great floral designs, the tones of crunchy silks. Sensations that stimulate a passionate heuristic attention to discover further meanings. The regal apartments and the weaver’s house are visible today in their museum formula; however, the consortium of companies that descend from those older families is more than ever active and available. Cultural initiatives invoke visitors from around the world: in July, the Leuciana Festival is a historical costume evocation. In October, the Feast of Wine, of Vineyards and of Silk reenacts the same fantasy that animated an ancient king. In the factories and shops is a wealth of treasures to discover.

 

 

 

 

 

Le foto sono state gentilmente concesse dal Complesso Monumentale di San Leucio

 

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Helene Blignaut
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